Jean Hector Legros
Jean Hector Legros, né le à Tromarey (Haute-Saône)[1], mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Hector Legros | ||
Naissance | Tromarey (Haute-SaĂ´ne) |
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Décès | (à 69 ans) Paris |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1792 – 1813 | |
Distinctions | Officier de la LĂ©gion d'honneur | |
États de service
Il entre en service le comme capitaine de grenadiers dans le 7e bataillon de volontaires du Calvados, et le , il est désigné chef de bataillon à Niort par les représentants du peuple. Il reçoit trois blessures graves à l’affaire de Cholet le , à Laval le et à Angers le .
Il est nommé adjudant général chef de brigade provisoire le , et il est confirmé dans son grade le , alors qu’il est employé à l’Armée des Pyrénées occidentales. Après le traité de Bâle, il est affecté à l’armée des côtes de l’Océan, et le , il rejoint l’armée d’Italie. Il est blessé le , à la prise de Gradisca, et il est suspendu le .
Il est remis en activité le , il se distingue pendant le siège de Gênes d’avril à juin 1800, et notamment aux journées des et , où à la tête de sa brigade, il tue dans la première un bon nombre d’ennemis, prend un convoi de 60 000 cartouches et fait prisonnier le général baron d’Aspres avec la plus grande partie de son régiment. Dans la seconde journée, où il est blessé, il enlève aux autrichiens les échelles préparées pour l’assaut, et fait mettre bas les armes à un bataillon ennemi après s’être emparé de son drapeau.
Il est promu général de brigade provisoire le , par le général en chef Masséna, en récompense de sa conduite. Il est blessé gravement d’un coup de feu à la cuisse gauche le suivant, en combattant à la tête des 106e, 97e et 24e demi-brigade d’infanterie, et il reçoit un coup de poignard dans le flanc gauche le en pleine rue à Milan par des sbires soudoyés pour assassiner les français.
Renvoyé à Paris pour faire sa convalescence, il est mis en non activité le , pour cause de blessures, il fait néanmoins partie de l’état-major général de l’armée. Il est fait officier de la Légion d’honneur le .
Le , il reprend du service à l’armée d’Italie, comme adjudant général, son grade de général de brigade ne lui ayant pas été confirmé. Pendant la campagne de 1807, il se distingue au siège de Colberg, où dans la journée du 1er juillet, à la tête du 93e régiment d’infanterie, de deux bataillons d’italiens et du 2e régiment de hussards hollandais, il enlève sous le feu très vif de l’ennemi toutes les redoutes de la gauche de cette place ainsi que 14 pièces de canon avec leurs caissons, et vient ainsi prendre position jusque sous ses murs. Chargé de la défense des îles d’Usedom et de Wolin, il repousse les Anglais à deux reprises, et il est blessé à la prise de Stralsund le .
Le , il est affecté au 6e corps de la Grande Armée, et il se rend à Glogau, mais il reçoit deux blessures, un coup de mitraille à la main droite et un balle restée dans la cuisse gauche, le force à demander sa retraite, qu’il obtient le .
Il se retire en Italie, et il est employé en 1813, à l’armée d’observation sous les ordres du général verdier comme chef d’état-major de la lieutenance, et il se distingue d’une manière particulière le à Saint-Ermagore, dont il s’empare après une défense opiniâtre des autrichiens, qui chassés de la ville après des pertes considérables furent obligés de repasser la Draves.
Rentré en France à la seconde restauration, il meurt le à Paris.
Références
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Cote LH/1564/4 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 405.
- (pl) « Napoléon.org.pl »