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Jean François Dumareix

Jean François Dumareix, né le à Bussière-Galant (Haute-Vienne), mort le à Valenciennes (Nord), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Jean François Dumareix
Jean François Dumareix

Naissance
Bussière-Galant (Haute-Vienne)
DĂ©cès (Ă  59 ans)
Valenciennes (Nord)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 1784 – 1818
Distinctions Baron de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , comme soldat au régiment de La Sarre, caporal le , il fait les campagnes de 1790 et 1791, en Amérique, avant d’être congédié le .

Le , il intègre le 1er bataillon de volontaires de la Charente, il passe adjudant sous-officier le , et le suivant, il devient capitaine de la 9e compagnie franche du Nord incorporé le , dans le 1er bataillon du Hainaut. Il prend part de 1792 à l’an II, aux batailles de l’armée du Nord, et le , dans la première sortie que fait la garnison de Maubeuge, il combat seul contre 12 Autrichiens qui l’enveloppaient, parvient à se tirer de leurs mains après en avoir tué 3 et blessé 2. Le , devant Charleroi, il est blessé d’un coup de sabre à la main droite.

De l’an III Ă  l’an VIII, il fait les campagnes des armĂ©es de Sambre-et-Meuse, et d’Italie. Il reçoit un coup de feu au cou Ă  la bataille de Castiglione le , et un autre coup de feu Ă  l’aine droite Ă  la bataille de Rivoli le . Le lendemain il gravit le premier le rocher d’Aspine, malgrĂ© le feu de l’ennemi. Les soldats encouragĂ©s par son exemple, se prĂ©cipitent sur ses pas, et culbute les Autrichiens. Dans cette affaire, il reçoit une nouvelle blessure au bras droit. Le , devant VĂ©rone, il soutient les efforts de la cavalerie ennemie qui cherche Ă  rompre le 1er bataillon formĂ© en colonne, la repousse vigoureusement, et est blessĂ© d’un coup de feu au pied gauche. Le , Ă  Cassano il fait mettre bas les armes Ă  un bataillon de grenadiers hongrois, et reçoit une cinquième blessure au pied droit. Sa conduite pendant cette journĂ©e lui vaut le grade de chef de bataillon sur le champ de bataille. EmployĂ© en cette qualitĂ© au 17e rĂ©giment d’infanterie lĂ©gère, il enlève de vive force, le , la place de Villafranca en PiĂ©mont, dĂ©fendu par 900 hommes d’infanterie, 200 cavaliers et 3 pièces de canon. Le suivant, Ă  l’affaire de Savillan, il reçoit un sixième blessure Ă  la cuisse droite, et il est fait prisonnier.

Rentré de captivité le , il fait la campagne de cette année à l’armée de réserve, et à celle des Grisons, puis il vient tenir garnison à Blois, où il reste durant les ans X et XI. Il reçoit son brevet de major le , au 21e régiment d’infanterie légère, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

De l’an XII à l’an XIV, il est employé au camp de Boulogne et sur les côtes de l’Océan. En 1806, il fait la campagne de Hollande, puis celle de 1807 et 1808, à l’armée de réserve du Nord. Le , il est promu colonel dans la 12e demi-brigade provisoire de ligne, et il passe à la 1re légère le suivant, avec laquelle il prend part aux opérations de l’armée d’Allemagne de cette année là.

De 1810 à 1812, il fait partie des armées d’Espagne et du Portugal. Il est créé baron de l’Empire le , et il est nommé commandant du 70e régiment d’infanterie de ligne le . Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le . Le , à la bataille de Salamanque, il est blessé une huitième fois, à la hanche gauche.

De retour en France, il prend le commandement du département de Loir-et-Cher le , puis il passe commandant d’armes de la place de Maubeuge le . Le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le suivant. Pendant les Cent-Jours, il conserve ses fonctions, et il est mis en non activité au retour des Bourbons le . Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , Ă  Valenciennes.

Dotation

  • Dotation de 4 000 francs de rente annuelle sur les biens rĂ©servĂ©s en Hanovre le .

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Jean François Dumareix et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur

Coupé le premier parti d'or au vol ouvert de sable et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'un lion couché d'or tenant de la dextre une branche de laurier du même. Livrées : les couleurs de l'écu.

Sources

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