Jean Deffaugt
Jean Deffaugt, né le à Verchaix et mort le à Annemasse, en Haute-Savoie, est un homme politique français.
Conseiller municipal Annemasse | |
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Conseiller municipal Annemasse | |
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Maire d'Annemasse | |
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Marcel Collardey (d) Claudius Montessuit (d) | |
Adjoint au maire | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 74 ans) Annemasse |
SĂ©pulture |
Cimetière n°1 d'Annemasse (d) |
Nom de naissance |
Jean François Deffaugt |
Nationalité | |
Activités |
Homme politique, homme politique local, commerçant, résistant, maire |
Membre de | |
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Conflit | |
Distinctions |
Biographie
Jean François Deffaugt nait le , à Verchaix, en Haute-Savoie[1].
Il participe à la Première Guerre mondiale en s'engageant volontairement au 11e bataillon de chasseurs alpins[2]. Il est prisonnier durant quarante mois[2].
Jean Deffaugt est commerçant en tissus. Il réside en Lorraine, puis s'installe à Annemasse (Haute-Savoie) en 1935.
Lorsqu'en 1940 des réfugiés arrivent de l'Est, Jean Deffaugt fonde un centre d'accueil, qui recevra près de 12 000 français venus de la zone occupée. Choisi dans la Délégation spéciale instituée par le Régime de Vichy, il est nommé adjoint au maire Collardey[2]. Il le remplace lors de sa fuite en et devient maire d'Annemasse en [2].
Le maire Deffaugt est contacté par Georges Loinger, un résistant Juif, pour mettre en place une filière de passage d'enfants Juifs en Suisse, dit le réseau Éducation physique. Il obtient le la libération de 17 enfants juifs emprisonnés à l'hôtel Pax transformé en prison par la Gestapo, arrêtés alors qu’ils tentaient de passer la frontière avec des camarades plus âgés et une jeune convoyeuse clandestine, membre des réseaux juifs, Marianne Cohn. Il entre en contact avec Emmanuel Racine pour ébaucher un plan d'évasion plus large, qui sera abandonné.
Après la Libération, il demeure maire jusqu'en 1947. Il reste conseiller municipal de 1947 à 1959 puis de 1965 à sa mort, le . Il est âgé de 74 ans.
Hommages
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur, le [1].
- Juste parmi les nations, le [3].
- Une place d'Annemasse porte son nom.
Notes et références
- Base LĂ©onore.
- Michel Germain, sang de la barbarie : chronique de la Haute-Savoie au temps de l'occupation allemande, septembre 1943-26 mars 1944, La Fontaine de Siloé, , 335 p. (lire en ligne), p. 63-64, « Jean Deffaugt ».
- Site du Comité français pour Yad Vashem.
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Fiche sur le site du Yad Vashem
- Site de la ville d'Annemasse
- (en) Jean Deffaugt. Jewish Virtual Library.