Jean Chaput
Jean Chaput ( à Paris - à Welles-Pérennes[1]) est un as de l'aviation français de la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il remporte seize victoires homologuées.
Jean Chaput | ||
Jean Chaput en 1917 | ||
Naissance | 7e arrondissement de Paris |
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Décès | Welles-Pérennes Mort au combat |
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Allégeance | France | |
Arme | Infanterie, aviation | |
Grade | Lieutenant | |
Années de service | 1913 – 1918 | |
Commandement | Escadrille 57 (en) | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Médaille militaire Croix de guerre Military Cross britannique Croix de guerre 1914-1918 (Belgique) |
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Biographie
Jean Chaput, fils du chirurgien Henri Chaput, s'engage dans l'armée en 1913, où il sert dans l'infanterie avant d'être transféré dans l'Aéronautique militaire en 1914. Il suit une formation de pilote et reçoit son brevet de pilote en militaire en . Il est immédiatement affecté à l'Escadrille 28, au sein de laquelle il remporte sa première victoire le , aux commandes d'un Caudron, ce qui lui vaut de recevoir la Médaille militaire. Trois jours plus tard, le , il est blessé au combat. Blessé à nouveau le , il ne reprend du service qu'en janvier 1916[3]. Il est fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1916. En , il est à nouveau blessé et ne reprend le service qu'en mai 1917.
Ses succès lui valent d'être promu successivement au grade de sergent, puis à celui de lieutenant en . Il remporte deux nouvelles victoires, les et , avant d'être transféré à l'Escadrille 57 (en), en . Entre le et le , il abat un ballon d'observation et quatre avions allemands. Le , il est à nouveau grièvement blessé, et ne pourra retourner au combat avant le début de l'année 1917.
Le , il remporte un doublé ainsi que deux nouvelles victoires en mai et en . Le , il reçoit la grande médaille d'or de l'Aéro-Club de France, avec un certain nombre de pilotes de guerre - mais il n'est pas présent lors de la cérémonie et la photo officielle. Il partage la dernière victoire de l'année avec l'as Xavier de Sévin. Jean Chaput devra attendre le pour connaitre à nouveau le succès. Ce jour-là, il remporte un doublé, en abattant notamment l'as allemand Erich Thomas (en). En avril, il est nommé à la tête de l'Escadrille 57, et a reçu ses deux dernières victoires.
Le , Chaput est tué au combat à bord de son SPAD XIII par Hermann Becker (en)[3].
Ouvrages
- Jean Chaput (1918) ; Quelques lettres de Jean Chaput, Lieutenant pilote commandant l'escadrille « Spa 57 ». Paris : Tolmer, 1918. (OCLC 17597191)
- (en) Norman Franks, Over the front : a complete record of the fighter aces and units of the United States and French Air Services, 1914-1918, Londres, Grub Street, (ISBN 0-948817-54-2 et 978-0-948-81754-0, OCLC 28223455, lire en ligne)
Références
- Transcription de l'acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Tillé, à la mairie de Paris 16e, n° 417, vue 16/31, indiquant le décès à Welles-Pérennes le 6 mai 1918.
- Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne), p. 274.
- http://www.theaerodrome.com/aces/france/chaput.php Consulté le 7 janvier 2010.
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :
- Biographie détaillée, tableau de chasse et profils couleurs de ses appareils
- Publication en ligne des lettres de Jean Chaput sur www.3p1w.eu/