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Jean Carteron

Jean Carteron, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Rueil-Malmaison, est un entrepreneur français dans le domaine informatique.

Jean Carteron
Jean Carteron (1926-2011), fondateur de Steria

Biographie

Famille et formation

Jean Marie Alfred Carteron naît le dans le 14e arrondissement de Paris du mariage de Léon Carteron, négociant en peaux, et de Marthe Dauvergne[1].

Après des études secondaires à l'école des Francs-Bourgeois à Paris, il poursuit des études supérieures (classes préparatoires aux grandes écoles) et intègre l'École polytechnique dont il est ancien élève de la promotion 1945[2]. Il suit ensuite les cours de l'École nationale supérieure des télécommunications dont il sort diplômé en 1950[3] - [1].

Le , il Ă©pouse Nicole Mounier[alpha 1]. De ce mariage, naissent quatre enfants (Dominique, Isabelle qui Ă©pousera Jacques Pantin, Florence et Paul)[1].

Carrière professionnelle

Jean Carteron commence à travailler dans le secteur public, d'abord au sein de l'administration des PTT (1950-1952) : au Service des recherches et du contrôle technique (SRCT) et au Centre national d'études des télécommunications (CNET), puis à la Direction des études et recherches de l'EDF (1953-1962), où il est chargé de créer le département informatique[5].

Il rejoint ensuite le secteur privé. Entre 1963 et 1969, il dirige la Société d'analyses et de conception de systèmes (SACS) au sein du groupe SEMA. En , il crée la Steria (Société d'étude et de réalisation en informatique et automatisme)[6].

Autres engagements

Il est actif au sein de l'Association française pour la cybernétique économique et technique (l'AFCET, qu'il préside à deux reprises), il est secrétaire général et trésorier de l'International Federation for Information Processing (IFIP) entre 1965 et 1969 (et son représentant français jusqu'en 1981) et le premier président de l'Association pour l'histoire des télécommunications et de l'informatique (AHTI, 2000-2004)[7].

Mort

Jean Carteron meurt le Ă  Rueil-Malmaison[8] - [9] - [10]

Publications

Sur son expérience de chef d'entreprise, il écrit Steria, 30 ans de création continue[11] - [12].

Distinctions

Le , Jean Carteron est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « président-directeur général d’une société ; 47 ans de services civils, militaires et d’activités professionnelles »[4].

Pour approfondir

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le , Nicole Mounier est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « coprésidente et fondatrice de fondations ; 27 ans d'activités culturelles et bénévoles. »[4]

Références

  1. Who's Who in France, Ă©dition 2000-2001, p. 417-418.
  2. Répertoire de l'IESF (Ingénieurs et scientifiques de France).
  3. Répertoire de l'IESF (Ingénieurs et scientifiques de France)].
  4. DĂ©cret du 29 mars 1993 portant promotion et nomination
  5. Pierre Mounier-Kuhn, L'informatique en France de la Seconde Guerre mondiale au Plan Calcul-L'émergence d'une science, , coll. Centre Roland-Mousnier, préface Jean-Jacques Duby, Presses de l'Université Paris-Sorbonne (PUPS), 720 p., 2014, [lire en ligne].
  6. « "I am Steria", vidéo récapitulative des réalisations de l'entreprise (1969-2009), par l'agence cumi. », sur youtube,
  7. « L'Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique. »
  8. Pierre MOUNIER-KUHN, « Décès de Jean CARTERON, fondateur de Steria », sur Musée de l'Informatique - expositions temporaires et permanentes sur l'histoire de l'informatique (consulté le )
  9. « Disparition de Jean Carteron, fondateur de la SSII Steria - Le Monde Informatique », sur LeMondeInformatique (consulté le )
  10. « Steria perd son fondateur, Jean Carteron », sur LeMagIT,
  11. Le Cherche Midi Ă©diteur, 194 p., 1999.
  12. « Steria : 30 ans de création continue | La Jaune et la Rouge », sur www.lajauneetlarouge.com (consulté le )
  13. (en) « Jean Carteron », sur IEEE, Annals of The History of Computing, vol. 32, p.82-89, janvier-mars 2010
  14. « Pierre Mounier-Kuhn », sur EHESS, Centre Alexandre-Koyré
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