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Jean-René Ruez

Jean-RenĂ© Ruez est un commissaire de police français qui a enquĂȘtĂ© sur le massacre de Srebrenica, gĂ©nocide ethnique commis contre des musulmans Bosniaques lors de la guerre de Bosnie.

Jean-René Ruez
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Biographie
Nationalité
Activité

GrĂące Ă  ses efforts, plusieurs responsables ont Ă©tĂ© identifiĂ©s : Radislav Krstić, Ratko Mladić et Radovan KaradĆŸić, entre autres.

Biographie

Enfant, sa mÚre étant allemande, il cherche à comprendre pourquoi les nazis avaient exterminé autant de Juifs.

En 1988, il est titularisĂ© dans le corps des commissaires de police Ă  l'issue de sa scolaritĂ© Ă  l'École nationale supĂ©rieure de la police (38e promotion).

Il est affecté dans différents services de police judiciaire, et notamment à la brigade de répression du crime à Nice.

Au dĂ©but de 1995, le gouvernement français demande des volontaires pour enquĂȘter sur de supposĂ©s gĂ©nocides commis en Bosnie-HerzĂ©govine. Il pose sa candidature et s'envole quelques semaines plus tard pour cette rĂ©gion dĂ©vastĂ©e en tant que responsable de la commission d'enquĂȘte mandatĂ©e par le Tribunal pĂ©nal international pour l'ex-Yougoslavie.

Son enquĂȘte sur le massacre commence le Ă  Tuzla, situĂ© Ă  environ cinquante kilomĂštres de Srebrenica. Des rumeurs circulent comme quoi des hommes en Ăąge de combattre ont Ă©tĂ© sommairement et systĂ©matiquement abattus. En interrogeant les rescapĂ©s du massacre de Srebrenica, il dĂ©couvre que ce dernier Ă©tait planifiĂ© et que les casques bleus nĂ©erlandais prĂ©sents sur place ont fermĂ© les yeux.

Le policier doit non seulement trouver les preuves du massacre dans un pays dĂ©vastĂ©, mais doit aussi faire face aux pouvoirs Ă©tablis, lesquels n'ont pas Ă©tĂ© limogĂ©s Ă  la suite de la guerre. MalgrĂ© une force d'occupation de 70 000 hommes de l'Otan, il doit manƓuvrer en tenant compte des mines et de francs-tireurs serbes, qui, apparemment, souhaitaient Ă©liminer les enquĂȘteurs, arrĂȘtĂ©s en avril 1996 par des soldats amĂ©ricains.

En mars 2000, il tĂ©moigne devant le TPI en prĂ©sentant diffĂ©rents documents (photos et films), expliquant la chronologie du massacre de plus de 7 000 personnes. Ce procĂšs voit la condamnation de dix personnes. En fĂ©vrier 2001, il tĂ©moigne devant une commission d'enquĂȘte de l'AssemblĂ©e nationale française[1].

AprĂšs six ans d'enquĂȘtes, Ă©prouvantes pour lui, il prend un long congĂ© avant de reintĂ©grer les forces policiĂšres françaises en 2003.

En 2005, il relate ses expériences devant différents groupes : écoliers, experts, universitaires ou policiers.

En 2006, il participe au reportage Srebrenica, plus jamais ça! de Morad AĂŻt-Habbouche et HervĂ© CorbiĂšre, en relatant l'enquĂȘte qu'il a menĂ©e pour le TPI[2].

Notes et références

Bibliographie

  • Justice in the Balkans : Prosecuting War Crimes in the Hague Tribunal (ISBN 0-2263-1228-3)

Filmographie

Annexes

Liens externes

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