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Jean-Marie Froget

Jean-Marie Froget est un industriel et un homme politique français, né le à Tarare (Rhône)[1], commune où il décède le ,

Jean-Marie Froget
Illustration.
Jean-Marie Froget pendant son mandat au SĂ©nat
Fonctions
Sénateur de la Troisième République
–
(6 ans, 4 mois et 6 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription RhĂ´ne
Maire de Tarare
–
(2 ans, 1 mois et 17 jours)
Élection
Prédécesseur Jules Bonnassieux
Successeur Jean Dulck
–
(12 ans, 9 mois et 5 jours)
Élection
Prédécesseur Jean Dulck
Successeur Emile Thivel
Conseiller général du Rhône
–
(1 an)
Circonscription Canton de Tarare
Prédécesseur Eugène Ruffier
Successeur Pierre Thévenet
Biographie
Nom de naissance Jean-Marie Froget
Date de naissance
Lieu de naissance Tarare (France)
Date de décès
Lieu de décès Tarare
Nationalité Française
Parti politique Radical
Profession Industriel, Homme politique

Jean-Marie Froget
Maires de Tarare

Biographie

Jean-Marie Froget est né le à Tarare (Rhône) et décède le à Tarare. Il est le fils de Pierre Antoine Froget (1841-1905), tisseur, et de Louise Naton, ouvrière en soie[1].

Après avoir fait des études primaires, sans diplômes majeurs, il intègre une entreprise de textile en tant que simple employé. Il gravira tous les échelons jusqu'à devenir directeur d'une usine de fabrication de tissus spéciaux pour pansements[2].

Il Ă©pouse le 3 mars 1904 Ă  Tarare, Louise Aucourt (1881-1935), fille d'un forgeron.

Lors des élections municipales de 1919 de Tarare, il est élu comme conseiller municipal. Il en deviendra maire de 1925 à sa mort, à l'exception d'une courte interruption entre 1927 et 1929, où son adjoint, Jean Dulk, le remplacera. Pendant ses 14 ans de mandat, il a été à l'initiative de plusieurs projets comme l'hôpital-maternité, un établissement de bains-douches, une piscine et des camps de vacances[2].

En 1924, il est élu Conseiller général du Rhône du canton de Tarare, succédant à Eugène Ruffier mais laissera rapidement sa place à Pierre Thévenet en 1925[2].

Il devient Sénateur du Rhône lors des élections sénatoriales du 20 octobre 1935, sur la liste radicale menée par Justin Godart, au troisième tour de scrutin et en quatrième position (423 voix sur 825 votants). Il est inscrit au groupe de la gauche démocratique et membre des commissions des pétitions et du commerce. Il vote le 10 juillet 1940 à Vichy la loi accordant les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Après le Congrès de Vichy et son vote positif en faveur de la révision constitutionnelle, Jean-Marie Froget se retire à Tarare[2].

Il décède le dans la commune qui l'a vu naître, à 61 ans, alors qu'il est encore en exercice au Sénat et à la Ville de Tarare[2].

DĂ©tail des mandats et des fonctions

Mandats parlementaires

Mandats locaux

Sources

  • « Jean-Marie Froget », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Notes et références

Liens externes

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