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Jean-Marie Aberjoux

Jean-Marie Aberjoux est un lieutenant-colonel français né le , à Saint-Amour (Jura), où il meurt le .

État de services

Il est élu sous-lieutenant au 6e bataillon de volontaires du Jura (1791) ; bataillon qui passera successivement, par suite d'amalgames, dans les 72e demi-brigade de première formation et 30e demi-brigade de deuxième formation. Il devient lieutenant en 1795, chef de bataillon en 1807, puis major en second, mis en demi-solde à sa rentrée en France en , mis en non-activité en , retraité dans le grade de lieutenant-colonel (, cette dénomination ayant, à la Restauration, remplacé celle de major).

Campagnes

Faits d'armes

  • Ă€ la tĂŞte de 200 hommes, il prend d'assaut Citerna et s'empare de canons, avec lesquels il fait amener deux vaisseaux qui s'enfuient du port () ;
  • Ă€ la prise de Modane, il force Ă  la fuite la cavalerie ennemie, et il la fait tomber dans une embuscade oĂą elle est dĂ©truite en partie () ;
  • Ă€ la Trebbia, il est nommĂ© capitaine sur le champ de bataille, pour avoir pris quatre canons (),

Blessures

  • Il est blessĂ© d'un coup de feu Ă  l'Ă©paule gauche devant Capoue () ;
  • Il reçoit un coup de feu Ă  la cuisse gauche Ă  la bataille de Marengo ;
  • Il est blessĂ© d'un coup de biscaĂŻen au pied droit Ă  Eylau ;
  • Atteint d'un coup de feu Ă  la cuisse droite lors d'un combat sur le Dniepr, il est fait prisonnier par les Russes ) ;

DĂ©corations

Titres

Pensions, rentes

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes du chevalier Aberjoux et de l'Empire

D’azur à la bande de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en chef d’un bouclier et en pointe d’un lion tenant de la patte dextre une épée, le tout d’or.[1]

Notes et références

Sources

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