Jean-Louis Nicot
Jean-Louis Nicot, nĂ© le Ă Paris et mort dans la mĂȘme ville le [1], est un gĂ©nĂ©ral français, condamnĂ© pour complicitĂ© dans le putsch des gĂ©nĂ©raux.
Jean-Louis Nicot | |
Naissance | Paris 15e |
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DĂ©cĂšs | Paris 17e |
Origine | France |
Grade | Général de corps d'armée |
AnnĂ©es de service | 1930 â 1961 |
Commandement | Major général des armées |
Conflits | Seconde Guerre mondiale guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
Faits d'armes | Putsch des généraux |
Distinctions | Grand officier de la LĂ©gion d'honneur |
Biographie
PassĂ© par l'Ăcole militaire de Saint-Cyr, promotion Joffre 1930-1932, il s'Ă©tait orientĂ© vers l'armĂ©e de l'air. Il participe Ă de nombreuses campagnes durant la 2e Guerre Mondiale, essentiellement dans l'aviation de bombardement. Il dirige en 1940 la 4e escadrille de la II/51 dans laquelle se trouve le futur gĂ©nĂ©ral d'aviation et pilote d'essais Jacques Collombet. AprĂšs la campagne de France, le gĂ©nĂ©ral Nicot fut affectĂ© en Afrique Ă©quatoriale, il s'illustra lors de la Campagne d'Allemagne.
Il fut également l'adjoint du général Challe à l'école de guerre aéronautique en 1953.
En 1949, il commande la base aérienne 122 Chartres-Champhol. Lors de la guerre d'Indochine, il commande la flotte aérienne de transport, notamment pendant la bataille de Dien-Bien-Phu.
Il continue de gravir les échelons jusqu'au grade de général de corps d'armée et à la fonction de major-général (numéro deux) de l'armée de l'air, grade qu'il détenait et fonction qu'il occupait lorsque survint le putsch des généraux () dans lequel il fut impliqué, quoique de façon subalterne, pour avoir retardé la transmission de certains ordres lors de la contre-offensive gouvernementale, et pour avoir aidé le transfert clandestin en Algérie des généraux Challe et Zeller.
Le général Nicot [2] fut traduit devant le Haut Tribunal militaire, devant lequel il déposa le . Il répondait du crime « d'intelligence avec les chefs d'un mouvement insurrectionnel ». Il fut condamné à douze ans de détention criminelle (l'accusation ayant réclamé une peine de vingt ans).
Il fut libéré en 1965. Il fut réintégré dans le cadre de réserve en , à la suite de l'adoption du projet de loi « relatif au rÚglement de certaines conséquences des événements d'Afrique du Nord » (visant à réhabiliter 800 officiers, 800 policiers et 400 administrateurs civils renvoyés de la fonction publique entre 1961 et 1963, sans compter les huit généraux putschistes chassés du cadre de réserve).
Le général Nicot avait totalisé 4 500 heures de vol durant sa carriÚre.
Fonctions
- Commandant de la 4e Escadrille.
DĂ©corations
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur
- titulaire de dix citations, dont neuf à l'ordre de l'armée
- titulaire de la Distinguished Flying Cross britannique
Notes et références
- Insee, « Acte de décÚs de Jean-Louis Noël Nicot », sur MatchID
- Destitué par décret du 5 mai 1961 .