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Jean-Louis Emmanuel Augustin de Cambon

Jean-Louis Emmanuel Augustin de Cambon est né à Toulouse le et mort à Toulouse le . Seigneur de Labastide, il appartient à une famille de la noblesse de robe et a été premier président du parlement de Toulouse entre 1787 et 1789.

Jean-Louis Emmanuel Augustin de Cambon
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  70 ans)
Toulouse
Nationalité
Activité
Enfant

Biographie

Emmanuel de Cambon est issu d'une famille originaire de Coubisou, dans le Rouergue. Son trisaïeul, Jean de Cambon, est notaire à Cabrespines, son bisaïeul, Nicolas de Cambon, conseiller au présidial et sénéchaussée de Rouergue. Son aïeul, Balthazar de Cambon (mort en 1666), devient conseiller au parlement de Toulouse.

Son père, Balthazar Emmanuel de Cambon (1707-1767), est conseiller au parlement de Toulouse. Sa mère, Louise de Sers (morte en 1791) est issue d'une famille du Volvestre. Emmanuel naît le 16 mai 1737.

Son père, Balthazar Emmanuel de Cambon (1707-1767), est conseiller au parlement de Toulouse. Sa mère, Louise de Sers (morte en 1791) est issue d'une famille du Volvestre. Emmanuel naît le 16 mai 1737. Il est le frère ainé de deux sœurs, Pauline (1747-1779) et Julie (1754).

Il suit la carrière familiale, puisque, le , à seulement 21 ans, il est conseiller au parlement puis, en 1762, avocat général. Le , il épouse Dorothée-Étiennette Riquet de Bonrepos (née en 1744), fille du procureur général Jean Gabriel Amable Alexandre de Riquet (1709-1791), baron de Bonrepos, et de Marie Catherine Charlotte de Maupeou d'Ableiges, arrière-petite-fille de Pierre-Paul Riquet. Elle était veuve de l'avocat général de Malaret de Fontbeausard. Elle fut une des dernières victimes du tribunal révolutionnaire de Paris, exécutée le (8 thermidor), la veille de la chute de Robespierre.

Il occupe les charges de président à mortier en 1779 et de procureur général en 1786, avant d'être nommé premier président le . Il a émigré après 1793 et revient en France en 1802.

Il put échapper aux poursuites dirigées pendant la Terreur contre les parlementaires toulousains. Mis sur la liste des suspects, il se cache d'abord à Paris mais son épouse est arrêtée avec sa fille âgée de seize ans parce qu'elle refuse de donner la moindre indication qui put mettre sur la trace de son mari. Accusée de comploter, elle est condamnée et exécutée. Il réussit à émigrer juste à temps avec ses fils et ne revient en France qu'en 1802.

Descendants

  • Louis-Alexandre de Cambon[1] : nĂ© le Ă  Toulouse, mort le Ă  Paris. Il a suivi la carrière de son père dans la magistrature au parlement de Toulouse. Il a quittĂ© la France avec son père en 1793 et est revenu en 1802. PrĂ©sident du collège Ă©lectoral de la Haute-Garonne, il a complimentĂ© NapolĂ©on Ier après son mariage avec Marie-Louise, en 1811. Il est fait baron d'Empire. Conseiller Ă  la cour impĂ©riale de Toulouse, il se rallie Ă  la monarchie après la chute de l'Empire. Il est nommĂ© prĂ©sident de la cour royale de Toulouse en 1818 et est dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur en 1822. Il est Ă©lu en 1827 dĂ©putĂ© du Tarn et devient premier prĂ©sident de la cour royale d'Amiens. Il est rĂ©Ă©lu en 1830. N'Ă©tant pas hostile Ă  la monarchie de Juillet, il est Ă©levĂ© Ă  la dignitĂ© de pair de France en 1835.
  • Jean-François-Auguste de Cambon[2] : nĂ© Ă  Toulouse le , mort le Ă  Toulouse. Il a Ă©migrĂ© avec sa famille et est revenu en France en mĂŞme temps qu'elle. Au moment de la Restauration, il est entrĂ© dans la "maison du roi", a fait la campagne de la DrĂ´me avec le duc d'AngoulĂŞme, pendant les Cent-Jours, puis a Ă©tĂ© attachĂ© Ă  l'Ă©tat-major de la place de Paris. Il a Ă©tĂ© Ă©lu dĂ©putĂ© de la Haute-Garonne en 1824 il s'oppose au ministère Villèle. Il est rĂ©Ă©lu en 1827 et fut vice-prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s. RĂ©Ă©lu en 1830, il ne fut pas Ă©lu en 1831.
  • Pauline de Cambon : nĂ©e le , morte en 1842. Elle s'est mariĂ©e en 1795 avec FĂ©lix Alphonse Martin d'Ayguesvives (1769-1826), Ă  qui sa mère l'avait confiĂ©e en prison avant de mourir sur l'Ă©chafaud des rĂ©volutionnaires, et qui fut plus tard Procureur gĂ©nĂ©ral Ă  la Cour royale de Toulouse.

Notes et références

Voir aussi

Lien externe

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