Accueil🇫🇷Chercher

Jean-Louis Asselin de Cherville

Jean-Louis Asselin de Cherville est un orientaliste français né en 1772 à Cherbourg[1] et mort au Caire (Égypte) en 1822[2] - [3].

Jean-Louis Asselin de Cherville
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Un feuillet d'un Coran ancien (VIIe – Xe siècle) issu de la collection de Jean-Louis Asselin de Cherville.

Biographie

Après des Ă©tudes Ă  Valognes, il se destine Ă  ĂŞtre prĂŞtre, recevant la tonsure en 1792. Il enseigne un temps Ă  l’École normale en 1794 puis entre au ministère du TrĂ©sor Public en 1795. En 1802, il quitte le ministère et entame des Ă©tudes de langues orientales. Il quitte Paris pour le Caire en 1806 en tant que traducteur, avant d’y ĂŞtre nommĂ© vice-consul. Refusant de quitter la mère de ses enfants, une lavandière ragusaine avec qui il vit en concubinage, il ne sera jamais promu consul. Il s’installe Ă  Alexandrie en 1816 oĂą il termine sa carrière au poste de premier drogman, soit interprète officiel du consulat de France en Égypte. Il participera Ă  la dĂ©couverte et l’étude philologique de deux langues chamito-sĂ©mitiques, l’amharique et le guèze, et collectera quelque 1 500 manuscrits orientaux anciens[4].

Philologue, il aide le prêtre éthiopien Abu Rumi (en) rencontré au Caire à traduire la Bible en amharique, une langue parlée en Éthiopie. Le manuscrit sera acheté par William Jowett pour le compte de la British and Foreign Bible Society.

À sa mort, sa collection fut vendue en 1833 à la Bibliothèque nationale de France, alors Bibliothèque royale, les Corans anciens étant confiés à Michele Amari.

Références

  1. Cherbourg-Octeville en 2000, puis commune déléguée dans Cherbourg-en-Cotentin depuis 2016.
  2. François Pouillon et Alain Messaoudi, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, IISMM-Karthala, , 1073 p. (ISBN 978-2-8111-0790-1, lire en ligne), p. 31
  3. Relevé généalogique sur Geneanet
  4. Henri Dehérain, « Asselin de Cherville, drogman du consulat de France en Égypte et orientaliste. (premier article) », Journal des savants,‎ , p. 176-187 (DOI 10.3406/jds.1916.4547).

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.