Jean-Christophe Angelini
Jean-Christophe Angelini, né le à Porto-Vecchio (Corse), dans l'actuelle Corse-du-Sud, est un homme politique français, secrétaire général du Partitu di a Nazione Corsa (PNC). Il est conseiller territorial de l'Assemblée de Corse, maire de Porto-Vecchio, ancien conseiller général du canton de Porto-Vecchio et Président de l'Agence de développement économique de la Corse.
Jean-Christophe Angelini | |
Jean-Christophe Angelini en 2014. | |
Fonctions | |
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Maire de Porto-Vecchio | |
En fonction depuis le (2 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Georges Mela |
Conseiller à l’assemblée de Corse | |
En fonction depuis le (2 ans et 1 jour) |
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Élection | 27 juin 2021 |
Groupe politique | PNC |
– (11 ans, 8 mois et 19 jours) |
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Élection | 28 mars 2004 |
Réélection | 21 mars 2010 13 décembre 2015 10 décembre 2017 |
Groupe politique | PNC (2004-2010) FaC (2010-2015) |
Conseiller exécutif de Corse délégué au développement économique et au foncier | |
– (5 ans, 6 mois et 14 jours) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | |
Président | Gilles Simeoni |
Conseil exécutif | 6e (collectivité territoriale) 1er (collectivité) |
Conseiller municipal de Porto-Vecchio | |
En fonction depuis le (9 ans, 2 mois et 28 jours) |
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Élection | 30 mars 2014 28 juin 2020 |
Maire | Georges Mela lui-mĂŞme |
– (10 ans, 1 mois et 10 jours |
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Élection | 18 mars 2001 16 mars 2008 |
Maire | Camille de Rocca Serra Georges Mela |
Conseiller général de la Corse-du-Sud | |
– (12 ans, 3 mois et 1 jour) |
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Élection | 27 mars 2011 |
Circonscription | Canton de Porto-Vecchio |
Prédécesseur | François-Marie Colonna-Cesari |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Porto-Vecchio (Corse, France) |
Parti politique | FaC (2017-2019) PNC (2002-2017, depuis 2019) |
Diplômé de | Université de Corse |
Profession | Maîtrise de droit public |
RĂ©sidence | Porto-Vecchio |
Biographie
Il fait ses études à l'université de Corte où il obtient une maîtrise de droit public. C'est à l'université qu'il acquiert sa formation politique, d'abord comme militant syndical, puis comme président du Conseil des étudiants corses (syndicat indépendantiste)[1].
Il est, entre 1999 et 2001, directeur de cabinet du président de l'université de Corte et s'occupe des relations avec la collectivité territoriale[1].
Il adhère à Corsica Nazione. Il quitte cette organisation en 1993, après l'assassinat le de Robert Sozzi[2], militant indépendantiste[1].
Il rejoint l'Union du peuple corse, qui devient le le Partitu di a Nazione Corsa, parti nationaliste modéré. Le Partitu di a Nazione Corsa le désigne comme premier secrétaire général[1].
En , il conduit une liste nationaliste à Porto-Vecchio et obtient 16 %. Il devient conseiller municipal de Porto-Vecchio. Il double son score à une cantonale partielle organisée en [1].
Il suscite, au sein de la famille nationaliste, le débat sur l'abandon de la violence et de la clandestinité. C'est d'ailleurs dans ce contexte qu'il rencontre en tête à tête Nicolas Sarkozy le [1] - [3].
Il est élu conseiller territorial de Corse lors de l'élection territoriale de 2004 sur la liste conduite par Edmond Simeoni qui obtient 8 sièges[4].
En 2004, il se présente aux élections cantonales de 2004 sur le canton de Porto-Vecchio. Il obtient 26,9 % au 1er tour, il peut se maintenir au 2e tour et obtient 46,3 % battu par François-Marie Colonna-Césari (divers droite)[5].
Il se présente aux élections législatives de 2007 sur la circonscription de Porto-Vecchio où il obtient 14,53 % (2e score) derrière Camille de Rocca Serra (UMP), député sortant, élu au 1er tour avec 51,05 %[6].
En , il est interpellé à Paris dans le cadre de l'enquête sur la Société méditerranéenne de sécurité (SMS) et placé en garde à vue[7]. Il est condamné en à un an d'emprisonnement avec sursis[8]. Jean-Christophe Angelini conteste tout rôle de courroie de transmission dans le circuit du faux passeport. Il a toujours dénoncé un traquenard politique[9].
Aux Ă©lections municipales de mars 2008, Ă Porto-Vecchio, la liste conduite par J.-C. Angelini obtient au 2e tour 44,6 %[10].
À l'élection territoriale corse de mars 2010, la liste qu'il conduit avec Gilles Simeoni obtient au premier tour le score de 18,40 % ; au second tour elle recueille 25,89 % des voix, ce qui lui permet d'avoir 11 élus à l'Assemblée de Corse. Jean-Christophe Angelini est réélu conseiller territorial et est désigné président du groupe Femu a Corsica à l'Assemblée de Corse[11]. Au sein de l'Assemblée, il est membre de la commission du développement économique, de l'aménagement du territoire et de l'environnement[12].
En , il est élu conseiller général du canton de Porto-Vecchio, un des plus importants de Corse[5]. Cette victoire aux cantonales est obtenue sur Camille de Rocca Serra, député sortant, ancien maire de Porto-Vecchio, ex-président de l'Assemblée de Corse et leader d'une vieille lignée politique. Comme l'écrit le journal Le Monde : « c'est un tremblement de terre »[13]. Au sein du Conseil général, il est membre de la commission des finances, de celle des travaux publics et des transports et enfin de celle de l'environnement, du cadre de vie et de la culture[14].
Touché par le cumul de mandats (il est à la fois conseiller territorial, général et municipal), il démissionne de son mandat de conseiller municipal le [15].
Jean-Christophe Angelini se présente aux élections législatives 2012 dans la deuxième circonscription de la Corse-du-Sud. Selon un sondage de BVA réalisé en [16], relatif aux élections législatives de , il serait en position d'être élu. Il est toutefois battu lors du second tour par le député sortant Camille de Rocca Serra qui totalise 53,20 % des suffrages contre 46,80 %.
Il est réélu conseiller territorial lors des élections territoriales de 2015 mais doit démissionner à la suite de sa nomination au conseil exécutif de Corse.
La liste Pè a Corsica, sur laquelle il figure en troisième position, remporte la majorité à l'assemblée de Corse. Il ne peut pas siéger à l'assemblée à la suite de sa réélection au conseil exécutif.
En 2020, il est de nouveau candidat lors des Ă©lections municipales de Porto-Vecchio. Sa liste l'emporte au second tour et il est Ă©lu maire le 4 juillet 2020.
Notes et références
- Article de Libération du 25 septembre 2003
- Voir notamment l'article de l'Express du 12 janvier 1995
- Article du Parisien du 4 août 2003
- RĂ©sultats de l'Ă©lection de 2004
- Voir résultats sur le site du Monde
- Voir résultats sur le site du Monde
- Article de Libération du 19 janvier 2008
- Article de 20 minutes du 20 juin 2011
- Article de La Provence du 7 mars 2011
- Voir résultats sur le site du Parisien
- Voir constitution du groupe sur le site de l'Assemblée de Corse
- Composition de la commission sur le site de l'Assemblée de Corse
- Article du Monde du 27 mars 2011
- Trombinoscope sur le site du Conseil général de la Corse du Sud
- Article du 28 avril 2011 sur le site alcudina.fr
- Article du 2 janvier 2012 sur le site Alcudina.fr
Voir aussi
Bibliographie
- Sur l'affaire de la SMS
- Michel Henry, « L'élu corse Jean-Christophe Angelini interpellé à Paris », Libération,‎ (lire en ligne)
- Éric Pelletier et Jean-Marie Pontaut, « Jean-Christophe Angelini, un élu si prometteur... », L'Express,‎ (lire en ligne)
- Yves Bordenave, « Le chef de file du Parti de la nation corse, Jean-Christophe Angelini, a été remis en liberté », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Luc Leroux, « Marseille : l'affaire de la Société Méditerranéenne de Sécurité au grand jour », La Provence,‎ (lire en ligne)
- « Procès Société Méditerranéenne de Sécurité : 18 condamnés et 3 relaxés », 20 minutes,‎ (lire en ligne)
- Sur l'action politique
- C. D., « Il faut sortir de la clandestinité », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
- Didier Hassoux, « Angelini, un modèle de modération : Le leader du PNC suggère l'abandon de la violence », Libération,‎ (lire en ligne)
- « L'autonomiste Jean-Christophe Angelini réélu à la tête du PNC », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
- Jean-Marc Raffaelli, « Corse Jean-Christophe Angelini : Nous n'avons pas vocation à être une force d'appoint », Corse-Matin,‎ (lire en ligne)
- « Territoriales Angelini - Simeoni : Rivalité ou entente historique à la croisée des destins ? », Corse-Matin,‎ (lire en ligne)
- Antoine Albertini, « Corse-du-Sud : fin de la domination de la famille Rocca Serra à Porto-Vecchio », Le Monde,‎ (lire en ligne)
- Hélène Constanty, « Corse: le nationaliste bat le chef de clan », L'express,‎ (lire en ligne)
- « Défaite Rocca Serra : fin d'une page d'histoire de la droite en Corse », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
- « Jean-Christophe Angelini : On reste dans l'opposition », Corse-Matin,‎ (lire en ligne)
- Nicole Mari, « Jean Christophe Angelini : Je ne suis pas encore candidat ! Pas pour l’instant ! », sur http://www.corsenetinfos.fr, (consulté le )
- Joseph Albertini, « L’invité Jean-Christophe Angelini, groupe Femu a Corsica », Journal de la Corse,‎ (lire en ligne)
- Nicole Mari, « Jean-Christophe Angelini : L'enjeu, c'est de gagner », sur http://www.corsenetinfos.fr, (consulté le )