Jean-Baptiste Marie Chaptal de Chanteloup

Jean-Baptiste Marie Chaptal est le fils du chimiste Jean-Antoine Chaptal et de Rose Lajard. Il étudie la chimie dans le laboratoire de son père et se livre aux entreprises industrielles. Chaptal installe en Provence un vaste établissement de fabrication de soudes par la décomposition du sel marin, permettant aux fabriques de savon marseillais, touchées par la pénurie et le prix élevé des solides résultant du blocus continental, de retrouver la prospérité. Il possède également un établissement aux Ternes (alors partie de Neuilly, rattachés à Paris depuis 1863).

Nommé maire de Neuilly-sur-Seine en 1813 et membre du conseil général des manufactures en 1814, il est élu représentant de la Seine à la Chambre des Cent-Jours, pour l'industrie, le 8 mai 1815. La politique le tentant peu, et il ne fait pas partie d'autres législatures.

Juge suppléant au tribunal de commerce de Paris en 1817 et membre de la Chambre de commerce de Paris en 1818, il est élu juge au tribunal de commerce en décembre de la même année. Il obtient pour ses produits une médaille d'or à l'exposition des produits de l'industrie française de 1819, et est, à cette occasion, décoré de la Légion d'honneur (28 août).

Beau-frère de René Holstein (1798-1866), il est le beau-père de Stephen Aux Cousteaux (petit-fils de Durand Borel de Brétizel), l'oncle de Henri Delaage et le grand-père de Emmanuel Anatole Chaptal de Chanteloup, de Léonie Chaptal et du jésuite Stéphen Coubé (d) .

• « Jean-Baptiste Marie Chaptal de Chanteloup », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]