Jean-Baptiste Kindermans
Jean Baptiste Kindermans ( à Anvers – à Bruxelles) était un artiste-peintre belge spécialisé dans la représentation de paysages.
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
Académie de peinture de Namur |
Maître | |
Lieu de travail | |
Mouvement | |
Distinction |
chevalier de l'ordre de LĂ©opold |
Vue de l'Amblève (Musées royaux des beaux-arts de Belgique) |
Artiste |
Jean Baptiste Kindermans |
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Date |
1848 |
Technique |
huile sur toile |
Dimensions (H Ă— L) |
80 Ă— 115 cm |
Mouvement | |
Localisation |
Artiste |
Jean Baptiste Kindermans |
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Technique |
huile sur toile |
Dimensions (H Ă— L) |
125 Ă— 114 cm |
Mouvement | |
Localisation |
Biographie
Né d’un père d’origine suisse qui occupait un emploi de cordonnier militaire, Jean Baptiste vint habiter Namur avec sa famille en 1831 et y fréquenta l’académie de peinture locale (1836-1840), placée sous la houlette de Ferdinand Marinus. Ses condisciples s’appelaient alors Louis Bonet, Joseph Quinaux et François Roffiaen.
Sa première œuvre, exposée au salon de Bruxelles de 1842, était une « Vue des bords de la Meuse », mais une nature plus sauvage l’attira bientôt et il se mit à parcourir les vallées de l’Amblève, de la Lesse et de la Semois où le village de Dohan devint son lieu de villégiature préféré.
En 1848, l’État fit ainsi l’acquisition d’une « Vue de l’Amblève » qu’il remit au Musée de peinture de Bruxelles[1].
En 1863, le roi Léopold Ier le nomma chevalier de son ordre et, plus tard, il lui commanda deux grandes toiles décoratives qui devaient contribuer à orner son palais.
Une de ses dernières œuvres, « Les grands chênes du rendez-vous de chasse » fut acquise par Pierre Van Humbeeck, prochain ministre libéral de l’enseignement, le premier auquel la Belgique eût jamais songé à confier spécifiquement cette matière.
Vainement opéré pour un cancer de la langue, Jean Baptiste Kindermans mourut après de longs mois de souffrance.
Bibliographie
- 1876-77 : François Roffiaen, « Notice biographique sur Jean-Baptiste Kidermans par un de ses collègues », dans les Annales du Cercle artistique et littéraire de Namur, t. 7, p. 161-172 (tiré-à -part de 16 pp. chez Paul Godenne, à Namur, 1876).