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Jean-Baptiste Garand

Jean-Baptiste Garand, né vers 1730 et mort en 1780, est un dessinateur et peintre français.

Jean-Baptiste Garand
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Peintre, peintre miniaturiste

Biographie

Reçu maître en 1761, Garand prit une part active aux expositions organisées par l’Académie de Saint-Luc où il montrait à côté de grands portraits crayonnés à la pierre noire des miniatures précieusement achevées. Le fini fut sa passion.

Garand a exĂ©cutĂ©, en 1764, un portrait de Sophie Arnould en PsychĂ©. Chenu a gravĂ© d’après lui un joli mĂ©daillon de Justine Favart, et l’on connaĂ®t aussi la gravure de celui qu’il avait peint ou dessinĂ© d’après Diderot, effigie qui, s’il en faut en croire ce dernier, serait, parmi toutes celles qui restent de lui, la plus ressemblante et la plus authentique :

« Je n’ai jamais été bien fait, écrit-il, que par un pauvre diable appelé Garant (sic) qui m’attrapa, comme il arrive à un sot qui dit un bon mot. Celui qui voit mon portrait par Garant me voit. »

En parvenant à reproduire les traits mobiles de Diderot, le « pauvre diable » fit ce que Fantin-Latour, Falconet, Greuze ou Anna Dorothea Therbusch n’avaient pu faire[1].

Les Ĺ“uvres de Garand sont tout Ă  fait rares, mais on sait ce qu’il fut par une petite miniature sur vĂ©lin qui a dĂ» servir Ă  dĂ©corer une bonbonnière. Cette miniature tout Ă  fait fine et coquette est le portrait Ă  mi-corps d’une très jeune fille coiffĂ©e et poudrĂ©e comme une des hĂ©roĂŻnes de Nattier, et qui, comme elles, a la joue allumĂ©e de ces vives rougeurs qui ressemblent Ă  du fard. Un nĹ“ud bleu entoure son cou ; une rose s’épanouit Ă  son corsage. Assise dans un jardin très artificiel, elle entrouvre une cage pour laisser sortir un oiseau familier, et elle relève prĂ©cieusement les petits doigts de ses petites mains avec ce mouvement contournĂ© qui Ă©tait alors l’idĂ©al de la grâce. Le dessin n’est pas absolument correct, mais l’exĂ©cution est des plus dĂ©licates ; la tĂŞte est amoureusement pointillĂ©e.

Notes

  1. Fantin-Latour a l'excuse de n'avoir pas été contemporain de Denis Diderot, contrairement aux autres artistes cités.

Ĺ’uvres

Sources

  • L’Artiste, t. 3, Paris, Aux bureaux de l’Artiste, 1858, p. 127.

Liens externes

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