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Jean-Armand de Joyeuse

Jean-Armand de Joyeuse, marquis de Grandpré, né en 1631 et mort le à Paris, « marquis » de Joyeuse, baron de Verpel (canton de Buzancy), de Saint-Jean-sur-Tourbe, chevalier des ordres du roi est un militaire français du XVIIe siècle.

Jean-Armand de Joyeuse
Marquis de Grandpré
Jean-Armand de Joyeuse

Naissance
DĂ©cès (Ă  79 ans)
Ă  Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Dignité d'État Maréchal de France
Distinctions Chevalier des ordres du roi
Famille Maison de Joyeuse

Biographie

Jean-Armand était le second fils d'Antoine François de Joyeuse, comte de Grandpré, gouverneur de Mouzon et de Beaumont-en-Argonne, et d'Henriette de la Vieuville.

Il se signala en divers siéges et combats, depuis 1648 jusqu'en 1697, notamment à la bataille de Rethel, au siège de cette ville, en 1652, et à celui de Stenay, en 1654.

Il commanda l'aile gauche de l'armée à la bataille de Nerwinde, le , et y fut blessé d'un coup de mousquet. Il eut le gouvernement de Metz, Toul et Verdun, en 1703.

Il mourut à Paris, le , et fut inhumé le 4 dans l'église de Saint-Paul, sa paroisse.

Ses longs et honorables services lui avaient mérité le bâton de maréchal de France, à la promotion de . Il ne laissa point de postérité de Marguerite de Joyeuse, dame de Verpel, sa cousine, fille de Michel, baron de Verpel, seigneur de Montgobert, qu'il avait épousée en , et qui finit ses jours le .

Armoiries

Figure Blasonnement

Écartelé en 1 et 3 d'or à trois pals d'azur, au chef de gueules, chargé de trois hydres d'or (Chateauneuf-Randon de Joyeuse), en 2 et 4 d'azur au lion d'argent à la bordure de gueules chargé de huit fleurs de lis d'or (Saint-Didier).[1]

Notes et références

  1. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 978-2-86377-140-2)

Sources et bibliographie

  • Biographie ardennaise : Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs Ă©crits, leurs actions, leurs vertus ou leurs erreurs, vol. 2, Chez l'Ă©diteur, n°9, rue de l'Arbre-Sec, (lire en ligne), p. 71 ;
  • L. Chaudon, Dictionnaire universel, historique, critique et bibliographique, vol. 9, Mame frères, (lire en ligne), p. 261 ;
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