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Jean-André Lepaute

Jean-André Lepaute, né à Thonne-la-Long (Meuse) baptisé le [1] - [2] à Thonne-la-Long[2] (Meuse), et mort le [3] - [4] - [2] à Paris, paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois, est un horloger français.

Jean-André Lepaute
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  68 ans)
Saint-Cloud
Nationalité
Activités
Famille
Famille Lepaute (d)
Fratrie
Conjoint
Autres informations
Date de baptĂŞme

Biographie

Traité d'horlogerie, 1767.

Arrivé très jeune à Paris, en 1740, Jean-André se fait vite un nom grâce à la réalisation de plusieurs horloges monumentales publiques : palais du Luxembourg, château de Bellevue, château des Ternes ou l'École militaire notamment.

On lui doit un grand nombre d'inventions et d'innovations majeures, dont l'échappement à chevilles. Il construit pour le château de La Muette et le Palais du Luxembourg la première horloge horizontale dans laquelle les roues des engrenages sont placées les unes à la suite des autres, dans un même plan horizontal. Le principal avantage de cette disposition nouvelle étant un impact beaucoup plus faible de l'usure sur le bon fonctionnement de l'horloge. Ce travail lui vaut un logement pouvant servir d’atelier dans le palais du Luxembourg.

En 1748, il épouse la fille de l’attaché à la reine douairière d’Espagne, logée au Palais du Luxembourg, astronome et mathématicienne, Nicole Reine Étable (1723-1788), qui fera des calculs complexes non seulement pour Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande mais aussi pour lui.

Jean-André se lie d’amitié avec le géomètre Alexis Claude Clairaut et l’astronome Jérôme Joseph Lalande, qui l’introduisent dans un monde cultivé et riche.

Il reçoit le titre d'horloger du roi et est nommé membre de la commission du système horaire[5].

Pour agrandir son atelier, il quitte le palais du Luxembourg et s'installe à Saint Cloud ; il demande en 1748 à son frère Jean-Baptiste de le rejoindre.

  • En 1752, ils construisent une horloge Ă  une roue marquant heures, minutes et secondes qu’ils prĂ©sentent Ă  Louis XV.
  • En 1753, ils s'attribuent l'Ă©chappement Ă  repos applicable Ă  toutes les horloges de Beaumarchais, ce qui leur vaut un procès avec ce dernier.
  • En 1755, Jean-AndrĂ© est reçu maĂ®tre horloger et compose un traitĂ© d’horlogerie qui sera longtemps un ouvrage de rĂ©fĂ©rence[6] et pour la rĂ©daction duquel il fut aidĂ© par l’astronome JĂ©rĂ´me Lalande.
  • En 1772, ils rĂ©alisent, entre autres Ĺ“uvres monumentales, l’horloge de l’École royale militaire de Paris.

Vers 1760, les deux frères font venir Ă  Paris deux de leurs neveux : Pierre Henry (fils de leur sĹ“ur Élisabeth et de Jean Henry) et Pierre-Basile Lepaute (fils de leur frère aĂ®nĂ© Jean Joseph, et un temps associĂ© Ă  un de ses neveux prĂ©nommĂ© lui-aussi Jean-Joseph). Ceux-ci les aidèrent, puis continuèrent l’entreprise familiale. Le flambeau fut ensuite repris par leurs fils respectifs, qui continuèrent dans l’horlogerie mais Ĺ“uvrèrent aussi pour la construction de lanternes de phares·[7]·      

En outre, Jean-André est l'oncle de Joseph Lepaute Dagelet (1751 - disparu en 1788), astronome, horloger et scientifique, membre de l'expédition de La Pérouse (1785-1788). Ce dernier est peut-être l'inconnu de Vanikoro, aujourd'hui inhumé à Brest.

Galerie de réalisations

Publications

Notes et références

  1. Registres paroissiaux de Thonne-la-Long.
  2. Le Point Montres, « Jean-André Lepaute », (consulté le ).
  3. Archives de Paris, état civil reconstitué, microfilm 5Mi1 1128.
  4. La Biographie nouvelle des contemporains…(Par Arnault, Jay, de Jouy et de Norvins, Tome 11, Émile Babeuf, 1823) le donne pour né Thonne-la-long en 1720 et mort à Paris en mars 1789 .
  5. Joseph Marie Quérard, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique…, t. 5, Firmin-Didot, Paris, 1833, p. 184.
  6. Claude Parent 2007, p. 11-12.
  7. Les Lepaute, Horloger du Roi Elise Lenoble : Les Lepaute, Horloger du Roi

Voir aussi

Sources

Liens externes

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