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Je la connaissais bien

Je la connaissais bien (Io la conoscevo bene) est un film franco-italien réalisé par Antonio Pietrangeli, sorti en 1965.

Je la connaissais bien
Description de cette image, également commentée ci-après
Stefania Sandrelli dans une scène du film
Titre original Io la conoscevo bene
RĂ©alisation Antonio Pietrangeli
Scénario Ruggero Maccari, Ettore Scola, A. Pietrangeli
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du Siècle
Roxy Film
Ultra Film
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre comédie dramatique
Durée 97 min
Sortie 1965

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Une jeune et jolie provinciale, Adriana Astarelli, découvre les attraits factices de la civilisation urbaine. Coiffeuse et manucure, puis ouvreuse de cinéma, elle rêve de devenir une star. La voici bientôt prise en main par un impresario douteux qui l'introduit chez les photographes et couturiers : sera-t-elle un jour cover-girl ou mannequin ? Elle suit des cours de diction et décroche un emploi de figurante dans un film à péplum. Ses aventures amoureuses se multiplient, jusqu'au jour où un groupe de gens du cinéma lui promettent un rôle important. Mais, ceux-ci la traitent non comme une actrice, mais comme un simple objet d'érotisation. Ridiculisée en public, Adriana prend, d'un coup, conscience de la mystification dont elle a été la victime. Mais, au lieu d'affronter courageusement cette épreuve, elle choisit une issue tragique.

Fiche technique

Production

Produit par Turi Vasile et Mario Ferrari pour ULTRA Film, le film a été tourné à Rome, Faleria, Mazzano Romano (près des cascades de la rivière Treja), Orvieto et aux studios de la Titanus situés près de la Via Appia à Rome.

Pour le rôle d'Adriana, on a envisagé Natalie Wood, Silvana Mangano et même Brigitte Bardot. A. Pietrangeli a imposé pour la première fois, en vedette principale, Stefania Sandrelli[1].

Distribution

Bande Sonore

La musique est créée par Piero Piccioni, avec de nombreux emprunts aux chansons de l'époque :

  • Mina (Eclisse twist, Addio et E se domani)
  • Peppino di Capri (Le stelle d'oro et Roberta)
  • Sergio Endrigo (Oggi è domenica per noi
  • Mani bucate et Dimmi la veritĂ )
  • Millie (Sweet William et What Am I Living For?)
  • Gilbert BĂ©caud (More (en anglais) et Toi(en italien) )
  • Mia Gemberg (Ogni giorno che passa)
  • Gino Marinacci e i suoi solisti (Surf della frusta)
  • Les sĹ“urs Kessler (Lasciati baciare col letkiss)
  • Ornella Vanoni (Abbracciami forte) et Yvar Sauna e la sua Orchestra (Letkiss).

Le choix d'Adriana et celui de Pietrangeli

  • « (...) le cinĂ©aste a prĂ©fĂ©rĂ© l'Ă©clat d'une dĂ©termination brutale de son personnage qui, en opĂ©rant pour la première fois un choix, refuse Ă  la fois l'angoisse et l'espoir. De la sorte, il individualise l'action et risque de faire d'Adriana un cas. » (Freddy Buache).
  • « Antonio Pietrangeli a choisi cette solution, afin, rĂ©pond-il, d'Ă©viter toute Ă©quivoque et pour battre en brèche la moindre vellĂ©itĂ© de sympathie non critique Ă  l'Ă©gard d'Adriana, son hĂ©roĂŻne (remarquablement incarnĂ©e par Stefania Sandrelli) »
  • Freddy Buache conclut : « Ce point de vue est dĂ©fendable et, avec fin ouverte ou non, ce rĂ©quisitoire est assez riche pour nourrir notre rĂ©flexion. »


Reconnaissance

Notes et références

Liens externes

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