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Jane Wigham

Jane Wigham, née Jane Smeal (1801-1888) est une suffragiste et abolitionniste écossaise.

Jane Wigham
Jane Wigham.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Ackworth School (en)
Activités
Suffragiste, abolitionniste
Fratrie
William Smeal (en)
Parentèle
Eliza Wigham (belle-fille)
Eliza Wigham, Mary Estlin et Jane Wigham vers 1845.

Biographie

Jane Smeal naît à Glasgow en 1801. Elle est la sœur de William Smeal (en). Elle fait ses études à l'école quaker d'Ackworth dans le Yorkshire. Sa famille réside à Édimbourg puis à Aberdeen[1] - [2].

Smeal est devenue la dirigeante et la secrétaire de l'association anti-esclavagiste Glasgow Ladies Emancipation Society[3]. Son frère William Smeal fonde en 1822 la Glasgow Anti-Slavery Society, précurseur de la Glasgow Emancipation Society (en) fondée en 1833[4].

En 1838, elle publie avec Elizabeth Pease de Darlington une brochure intitulée Address to the Women of Great Britain, qui invite les femmes à prendre la parole en public et à former des organisations féminines anti-esclavagistes[5]. Le discours qu'elle prépare pour la reine Victoria est crédité d'être le « coup final » qui a mis fin à l'esclavage dans les Caraïbes[6].

En 1840, Jane Smeal épouse John Wigham, marchand de thé et abolitionniste quaker de Glasgow. Elle noue une étroite amitié et collaboration avec sa belle-fille, Eliza Wigham[3] - [5]. Celle-ci est déléguée à la Convention mondiale contre l'esclavage (en) à Londres la même année[7].

Après que la Edinburgh Ladies' Emancipation Society ait cessé ses activités, Jane et Eliza, avec quelques-unes de leurs amies, ont créé l'Edinburgh National Society for Women's Suffrage, une filiale de la National Society for Women's Suffrage. Priscilla Bright McLaren en est la présidente, Elizabeth Pease, la trésorière, tandis qu'Eliza wigham et Agnès McLaren sont co-secrétaires[8]. La société d'Édimbourg devient l'un des principaux groupes britanniques. Eliza et Jane Wigham soutiennent les prises de position controversées de l'abolitionniste et réformateur social américain William Lloyd Garrison[3].

John Wigham meurt en 1864 et Eliza est restée dans la maison familiale de South Grey Street à Édimbourg pour s'occuper de sa belle-mère. Jane Wigham meurt en des suites d'une longue maladie[3].

Postérité

Quatre des femmes associées à Édimbourg au XIXe siècle ont fait l'objet d'une campagne menée par des historiens d'Édimbourg en 2015, visant à faire reconnaître Elizabeth Pease Nichol (en), Priscilla Bright McLaren, Eliza Wigham et Jane Wigham comme les « héroïnes oubliées de la ville »[9].

Références

  1. Iain Whyte, 'Send Back the Money!': The Free Church of Scotland and American Slavery, James Clarke & Co,
  2. Paul A Pickering et Alex Tyrrell, The people's bread: a history of the Anti-Corn Law League, Leicester University Press, (ISBN 978-0-7185-0218-8, lire en ligne), p. 55
  3. Lesley M. Richmond, 'Wigham, Eliza (1820–1899)', Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 accessed 3 June 2015
  4. Women on the Platform, DRBs Scottish Women’s History Group. Retrieved 3 June 2015
  5. The Biographical Dictionary of Scottish Women From the Earliest Times to 2004, Edinburgh, Edinburgh University Press, (ISBN 0748626603, lire en ligne), p. 376
  6. Megan Smitley, The Feminine Public Sphere: Middle-class Women and Civic Life in Scotland, (ISBN 978-1847797445, lire en ligne), p. 1803
  7. Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement: A Reference Guide 1866–1928, (ISBN 1135434026, lire en ligne)
  8. National Society of Women's Suffrage. Examiner; 14 Jan 1871; 3285; British Periodicals pg 55
  9. Campaign to honour four 'forgotten' heroines of Scottish history, The Herald (Glasgow), 2 June 2015. Retrieved 5 June 2015
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