Jan Liwacz
Jan Liwacz, né le à Dukla (Autriche-Hongrie, aujourd'hui en Pologne) et mort le à Bystrzyca Kłodzka, est un forgeron polonais survivant d'Auschwitz.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 81 ans) Bystrzyca KĹ‚odzka |
Nationalité | |
Activités |
Lieux de détention |
Auschwitz (depuis ), Mauthausen, Auschwitz |
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Biographie
Jan Liwacz est arrêté le à Bukowsko et emprisonné à Sanok, Krosno, Cracovie et Nowy Wiśnicz. Le il est déporté dans le camp de concentration d'Auschwitz I. À Auschwitz[1], il travaille comme ferronnier et fait notamment des rampes, grilles ou encore des lustres. Dans le camp principal, il est impliqué dans la ferronnerie de la porte d'entrée. La lettre B inversé[2] du slogan Arbeit macht frei, avec le plus petit renflement vers le bas, est considéré comme un signe de contestation de sa part et un petit acte de résistance[3].
Jan Liwacz est témoin d'un essai de gazage au Zyklon B par le commandant SS Rudolf Höss, son adjoint Karl Fritzsch, le Rapportfuhrer Palitzsch et un SS Lachmann dans l'atelier de serrurerie[4].
Il est condamné deux fois le et le et mis à l'isolement dans le block 11 (surnommé : block de la mort), lieu de punition et de torture, où il a survécu cinq semaines au total. En , il est transféré au camp de concentration de Mauthausen puis au camp de concentration d'Ebensee avant d'être libéré le .
À la suite du vol du panneau[5] en 2009 retrouvé scindé en trois morceaux, c'est une copie qui est installée à l'entrée du camp, l'original étant conservé au musée national Auschwitz-Birkenau[6].
En 2008, pour le 110e anniversaire de la naissance de Jan Liwacz, une exposition s'est tenue à Bystrzyca Kłodzka présentant sa vie et ses œuvres.
Notes et références
- (de) « Jan Liwacz Kunsthandwerker », sur exil-archiv.de (consulté le ).
- Lavenir.net, « Avec un B inversé », L'Avenir,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- (en-GB) « Auschwitz's sign of death and defiance », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Florent Brayard, La « solution finale de la question juive » : La technique, le temps et les catégories de la décision, 2004.
- Piotr Smolar, « Indignation après le vol, à Auschwitz, de l'inscription "Arbeit macht frei" », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Nicolas Barotte, « Le vol du portail de Dachau traumatise l'Allemagne », Le Figaro,‎ (lire en ligne).