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Jan Gies

Jan Gies (prononcĂ© en nĂ©erlandais : [ˈjɑƋ ˈɣis]) nĂ© Ă  Amsterdam, le et dĂ©cĂ©dĂ© dans la mĂȘme ville, le est un membre de la rĂ©sistance nĂ©erlandaise qui, avec sa femme, Miep Gies, aida Anne Frank et sa famille Ă  vivre en clandestinitĂ© lors de l'occupation allemande des Pays-Bas. Dans le journal d'Anne Frank, il porte le pseudonyme de Henk van Santen[1].

Jan Gies
Jan Gies, le 20 septembre 1989
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  87 ans)
Amsterdam
Nom de naissance
Jan Augustus Gies
Nationalité
Activité
Conjoint
Miep Gies (de Ă  )
Autres informations
Distinctions

ÉlĂ©ments biographiques

Jan et Miep Gies en 1980. Photo : Marcel Antonisse/Anefo

Jan Augustus Gies est nĂ© et a grandi dans le sud d'Amsterdam. En 1933, il est comptable dans une entreprise de textile. C'est lĂ  qu'il rencontre une dactylo, Miep Santrouschitz. Leurs chemins se sĂ©parent ensuite. Jan travaille alors pour le service social d'Amsterdam et Miep accepte un poste au sein de l'entreprise Opekta d'Otto Frank. Ils se retrouvent nĂ©anmoins en 1936 et se marient le tandis que Miep est menacĂ©e de dĂ©portation pour avoir refusĂ© de suivre un mouvement de femmes nazies. On retrouvait Ă  leur mariage : Otto Frank et sa fille Anne, Hermann van Pels et sa femme Augusta et les collĂšgues de Miep, Victor Kugler, Bep Voskuijl, et Johannes Kleiman. Plus tard dans l'annĂ©e, Otto Frank, empĂȘchĂ© par les ordonnances allemandes de rester Ă  la tĂȘte de son usine en tant que Juif, demande Ă  Jan Gies de reprendre Ă  son nom la direction d'Opekta qui devient — sur le papier du moins — Gies & Co.

La persĂ©cution des Juifs d'Amsterdam s'intensifiant, Jan Gies, leur vint en aide en leur procurant de faux papiers et des cartes de rationnement. En leur trouvant des endroits pour se cacher et des journaux britanniques exempts de propagandes nazies. Gies vint ainsi en aide Ă  la famille Frank, leur rendant de frĂ©quentes visites dans leur cachette du 263, Prinsengracht durant leurs deux annĂ©es de confinement. Lui et sa femme passĂšrent mĂȘme une nuit dans l'annexe secrĂšte qui s'Ă©tait mobilisĂ©e pour fĂȘter leur premier anniversaire de mariage[1] - [2].

En plus de leur engagement Ă  l'Ă©gard de la famille Frank, de la famille van Pels et de Fritz Pfeffer, Miep et Jan Gies dissimulaient chez eux un Ă©tudiant ayant refusĂ© de signer un manifeste nazi[2]. Lorsque, sur dĂ©nonciation anonyme, les huit clandestins sont arrĂȘtĂ©s en , Miep rĂ©cupĂšre les Ă©crits d'Anne Frank avant que la cachette ne soit saccagĂ©e par la police secrĂšte. Des huit clandestins, Otto Frank fut le seul Ă  revenir de captivitĂ©. Il s'installa chez les Gies avec lesquels il vĂ©cut sept annĂ©es avant de regagner la Suisse pour se rapprocher de sa mĂšre.

Jan Gies (au milieu), Miep Gies, en 1989

AprÚs la publication du journal d'Anne Frank sous le titre de Het Achterhuis (la maison à l'arriÚre souvent traduit par l'annexe secrÚte) en 1947, Jan et Miep sont au centre de l'attention des médias, en particulier lorsque le journal intime d'Anne est traduit en anglais sous le titre The Diary of a Young Girl et fut adapté pour le théùtre et pour l'écran. Ils prirent alors part à des cérémonies du souvenir et à des conférences à propos de l'histoire des Frank et de la nécessité de résister au fascisme.

Ils ont un fils, Paul Gies, qui naĂźt le . Il Ă©pousera Lucie et auront trois enfants, Erwin, Jeanine et David.

Jan Gies meurt en 1993 du diabÚte. Il est alors ùgé de 87 ans. Sa femme, Hermine, Miep lui survécut et mourut à l'ùge de 100 ans, en 2010.

Reconnaissances

Notes

    Références

    1. site officiel du musée Anne Frank
    2. Richard Goldstein, « Miep Gies, Protector of Anne Frank, Dies at 100 », The New York Times,‎ .

    Liens externes

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