James Branch
James Branch (1907-1980) est un prêtre, un dramaturge, un militant anticommuniste, un imprimeur et un publicitaire canadien. Il est l'une des premières figures marquantes du théâtre acadien mais s'est aussi démarqué par son action dans différents domaines en Saskatchewan et à Ottawa.
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Biographie
James E. Branch naît le 20 ou le , selon les sources, à Burnsville, dans la paroisse de Paquetville, au Nouveau-Brunswick (Canada)[1] - [2]. Ses parents sont Angus Branch et Victoire Cormier, mariés le à Caraquet[3]. L'une de ses sœurs est l'infirmière Édith Pinet. La famille adopte la langue du père, l'anglais, mais ce dernier se convertit au catholicisme de la mère[4].
Son père, le garde forestier Angus Branch, naît à Big River[5] - [4]. Ses parents sont Richard Branch et Isabelle Black[3].
Sa mère, l'institutrice (Marie) Victoire Cormier, naît à Caraquet[4] le [6]. Ses parents sont Augustin Cormier ( - ) et Christine Léger (1836 - )[6].
James Branch fréquente l'école élémentaire du village dans laquelle travaille sa mère, institutrice[1]. Il entre ensuite au Collège Sacré-Cœur de Bathurst, où il obtient un baccalauréat ès arts en 1929[2]. Trois de ses pièces sont jouées dans cet établissement et ailleurs dans le Nord-Est de la province lors de sa dernière année d'études[1]. Il étudie la théologie au séminaire d'Halifax, est ordonné prêtre le et est envoyé à Gravelbourg, en Saskatchewan, par Monseigneur Arthur Melanson[1]. Il mène une campagne anticommuniste durant presque 25 ans, gère l'imprimerie L'Amateur et ensuite Le Modèle, et dirige le journal Prairie optimiste de 1941 à 1956[1]. Il séjourne à Burnsville en 1956 et part vivre à Ottawa, où il aide les syndicats par son expérience publicitaire[1].
Il meurt en 1980.
Théâtre
James Branch publie en tout six drames, dont deux en anglais[1]. Ce sont des pièces à thèses, où l'intrigue est au second plan[1]. Sa pièce Vivent nos écoles catholiques! ou la résistance de Caraquet est la première à s'intéresser à l'affaire Louis Mailloux, survenue en 1875 à Caraquet. La pièce est centrée sur le personnage de Louis Mailloux, qui est dépeint comme un personnage impulsif enclin à se mettre dans le pétrin. La pièce fait état d'un conflit de générations, où les plus âgés partagent l'opinion du curé Pelletier, qui critique les agissements des jeunes[7].
- L'Émmigrant acadien (1929)
- Jusqu'Ă la Mort...pour nos Ă©coles! (1929)
- Whose Fault is This? (1929)
- Vivent nos écoles catholiques! ou la résistance de Caraquet (1932)
- A Friend in Need
- Frassati (1937)
Notes et références
- Marguerite Maillet, Gérald Leblanc et Bernard Emont, Anthologie de textes littéraires acadiens : 1606-1975, Moncton, Éditions d'Acadie, , 643 p. (ISBN 2-7600-0228-4), p. 332
- Lucie Robert, « « Jusqu'à la mort! ...pour nos écoles catholiques » et « Vivent nos écoles catholiques! » », dans Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec, vol. 2, Montréal, Fides, (lire en ligne)
- « Angus Branch », sur Généalogie des descendants de Jacques Léger dit Larosette (consulté le ).
- « Édith B. Pinet: Une sage-femme - page 1 », sur Musée virtuel du Canada (consulté le ).
- Angélie Thériault, « Madame Edith Pinet (75 ans) choisie mère de l'année », L'Évangéline, vol. 92, no 53,‎ , p. 27 (lire en ligne)
- « Marie-Victoire Cormier », sur Généalogie des descendants de Jacques Léger dit Larosette (consulté le ).
- Jean Levasseur, « Histoire et historicité, intertextualité et réception dans Louis Mailloux (1975) de Calixte Dugay et Jules Boudreau », Recherches théâtrales du Canada, vol. 18, no 1,‎ (ISSN 1196-1198, lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
- James E. Branch, Vive nos écoles catholiques ou la résistance de Caraquet, Moncton, Imprimerie l'Évangéline,
- Laval Goupil, James le magnifique, Tracadie-Sheila, Éditions La Grande Marée, , 116 p. (ISBN 2-921722-21-6)
- Marguerite Maillet, Gérald Leblanc et Bernard Emont, Anthologie de textes littéraires acadiens : 1606-1975, Moncton, Éditions d'Acadie, , 643 p. (ISBN 2-7600-0228-4), p. 332-343