James Blaine
James Gillespie Blaine, né le à West Brownsville et mort le à Washington (district de Columbia), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est représentant du Maine entre 1863 et 1876, président de la Chambre des représentants des États-Unis entre 1869 et 1875, sénateur du Maine entre 1876 et 1881 puis secrétaire d'État des États-Unis en 1881 dans l'administration du président James A. Garfield puis dans celle de son successeur Chester A. Arthur et entre 1889 et 1892 dans l'administration du président Benjamin Harrison.
James Blaine | ||
Fonctions | ||
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28e et 31e secrétaire d'État des États-Unis | ||
– (3 ans, 2 mois et 30 jours) |
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Président | Benjamin Harrison | |
Gouvernement | Administration B. Harrison | |
Prédécesseur | Thomas F. Bayard | |
Successeur | John W. Foster | |
– (9 mois et 14 jours) |
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Président | James A. Garfield Chester A. Arthur |
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Gouvernement | Administration Garfield Administration Arthur |
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Prédécesseur | William M. Evarts | |
Successeur | Frederick T. Frelinghuysen | |
Sénateur des États-Unis représentant le Maine | ||
– (4 ans, 7 mois et 23 jours) |
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Prédécesseur | Lot M. Morrill | |
Successeur | William P. Frye | |
27e président de la Chambre des représentants des États-Unis | ||
– (6 ans) |
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LĂ©gislature | 41e, 42e et 43e | |
Prédécesseur | Theodore M. Pomeroy | |
Successeur | Michael C. Kerr | |
Représentant des États-Unis | ||
– (13 ans, 4 mois et 6 jours) |
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Circonscription | 3e district du Maine | |
Prédécesseur | Samuel C. Fessenden | |
Successeur | Edwin Flye | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | West Brownsville (Pennsylvanie, États-Unis) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Washington (district de Columbia, États-Unis) | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti républicain | |
Diplômé de | Washington & Jefferson College (en) | |
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Secrétaires d'État des États-Unis | ||
Il est le candidat républicain malheureux à l'élection présidentielle en 1884.
Famille et Ă©tudes
James Blaine est né le à West Brownsville en Pennsylvanie. Il est issu d'une famille de souche écossaise et irlandaise. Son arrière-grand-père était le colonel Ephraim Blaine (1741-1804), héros de la guerre d'indépendance.
Diplômé en 1847, J. G. Blaine continua ses études au sein d'une institution militaire puis enseigna à l'institut pour aveugles de Philadelphie.
Il s'Ă©tablit Ă Augusta, Maine, en 1854, oĂą il Ă©dite le Kennebec Journal et le Portland Advertiser.
Carrière politique
Député
De 1859 à 1862, il est membre de la Chambre des représentants du Maine. Il préside à partir de 1859 le comité du Parti républicain dans le Maine et en dirige les campagnes dans l'État pendant plus de vingt ans.
Du au , il est membre de la Chambre des représentants des États-Unis, dont il est l'un des speakers (président).
Débateur infatigable et passionné, il s'investit totalement dans les débats sur la reconstruction des États du sud après la guerre de Sécession.
Il compte parmi les « députés du chemin de fer » ; ces députés recevaient des compagnies ferroviaires des actions quasi-gratuites et adaptaient la loi à leurs intérêts (privatisations, subventions, etc)[1].
En 1875, partisan viscéral de la séparation de l'Église et de l'État, il propose un amendement constitutionnel interdisant les subventions publiques pour tout projet à vocation religieuse (voir amendement Blaine). Il manqua quatre voix pour que son amendement fût accepté à la majorité nécessaire des 2/3 des sénateurs mais son amendement fut repris par de nombreux États par le biais de lois locales.
En 1876 et 1880, il tente d'être nommé en tant que candidat républicain aux élections présidentielles mais échoue.
SĂ©nateur
Il est nommé au Sénat des États-Unis pour remplacer le sénateur démissionnaire Lot M. Morrill. Le , il est élu sénateur.
Secrétaire d'État (1881)
Le , il démissionne du Sénat pour devenir secrétaire d'État dans l'administration de James A. Garfield.
Le , il quitte le gouvernement à la suite du remaniement ministériel organisé par le nouveau président Chester A. Arthur, après l'assassinat de Garfield.
Candidat à l'élection présidentielle de 1884
En 1884, il est candidat républicain à l'élection présidentielle. Les mugwumps de son parti refusent de le soutenir.
Il est battu de justesse sur un quiproquo concernant une phrase insultante vis-à -vis des catholiques lui ayant été attribuée à tort. Elle lui coûte l'État-clé de New York et la présidence car James Blaine et son colistier John Alexander Logan obtiennent 48,25 % des voix, contre 48,50 % au démocrate Grover Cleveland, soit seulement une différence de 25 685 suffrages sur plus de 9 millions de suffrages exprimés.
Secrétaire d'État (1889-1892)
De 1889 à 1892, il est le secrétaire d'État du président Benjamin Harrison. Il initie le congrès pan-américain, négocie de multiples traités commerciaux et reste ferme dans les relations diplomatiques difficiles à l'époque avec l'Italie et le Chili.
Il démissionna le .
Après son retrait de la vie publique, il rédige une histoire sur ses vingt années passées au Congrès.
Il meurt le Ă Washington, D.C..
Hommages
Lieux nommés en son honneur
- Comté de Blaine (Idaho)
- Comté de Blaine (Montana)
- Comté de Blaine (Nebraska)
- Comté de Blaine (Idaho)
- Blaine, ville de l'État de Washington
- Blaine Memorial Park, Augusta
Dans la culture
Après sa mort, Mary Abigail Dodge (nom de plume Gail Hamilton), une amie intime de la famille, écrit un livre en sa mémoire Biography of James G. Blaine, publié en 1895[2] - [3].
Notes et références
- Frank Browning, John Gerassi, Histoire criminelle des États-Unis, Nouveau monde, , p. 288
- (en-US) Gail Hamilton, Biography of James G. Blaine, Norwich, Connecticut, The Henry Bill Publishing Company, , 780 p. (lire en ligne)
- (en-US) Paul Wilson Boyer (dir.), Notable American Women: A Biographical Dictionary, Volume I: 1607-1950, A-F, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press., , 687 p. (ISBN 9780674288362, lire en ligne), p. 494-495
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :