Jakob Magnus Sprengtporten
Jakob Magnus Sprengtporten (Tobolsk, -Biskopsudden (sv), ), est un homme politique et officier finlandais.
Commandant de régiment (d) Svea Life Guards (en) | |
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Commandant de régiment (d) Nylands och Tavastehus läns kavalleriregemente (en) | |
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Membre du Riksdag des États Riddarhuset | |
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Baron du Saint-Empire | |
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Ă partir du |
Naissance | |
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Décès |
(à 64 ans) Villa Bergsjölund (d) |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Jacob Magnus Sprengtporten |
Domicile |
Villa Bergsjölund (d) |
Activités | |
Famille |
Sprengtporten (d) |
Fratrie |
Johan Vilhelm Sprengtporten (d) Georg Magnus Sprengtporten (frère consanguin) |
Arme |
Armée de terre de Suède (en) |
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Grade militaire | |
Conflits |
Guerre de Poméranie Revolution of 1772 (en) |
Distinctions |
Biographie
Il entre à 12 ans dans l'armée et participe à la Guerre de Sept Ans. Il s'y fait remarquer, obtient à la fin de la guerre le grade de lieutenant-colonel ainsi qu'une pension et la réputation d'être le plus habile officier en service.
Le Sprengtporten quitte Stockholm et arrive le Ă Helsingfors. Le , il soumet la forteresse de Sveaborg puis celle de Helsingfors. Une semaine plus tard, toute la Finlande tombe sous son contrĂ´le. Il est prĂŞt le Ă repartir avec ses 780 hommes, mais les vents contraires le retiennent.
À son retour en Suède, il est reçu avec la plus grande distinction et fait lieutenant-général et colonel des gardes. Il est aussi nommé président d'une commission pour renforcer les défenses de la Finlande. Mais Sprengtporten, insatisfait, ne peut pardonner à Gustave III de l'avoir devancé dans la révolution. Sa première querelle avec Gustave commence en 1774 lorsqu'il refuse d'accepter le poste de commandant en chef en Finlande à la veille de la menace de la guerre par la Russie impériale. Estimé par le roi, celui-ci se résouts difficilement à le blâmer malgré plusieurs actes d'insolences.
Finalement, à la suite d'insultes envers ses propres gardes, Sprengtporten donne sa démission et un entretien avec le roi s'avère si violent et insolent qu'un accord entre eux devient totalement impossible. Il reçoit malgré tout une pension de retraite et garde le privilège extraordinaire d'avoir une garde d'honneur jusqu'à la fin de sa vie.
Bibliographie
- Robert Nisbet Bain, Sprengtporten, Jakob Magnus, in Chisholm, Hugh, Encyclopædia Britannica, 11e édition, Cambridge University Press, 1911 (Lire en ligne)
- Sprengtporten, Jakob Magnus, in i Nordisk familjebok, andra upplagan, 1917 (Lire en ligne)
- (fi) Jukka Tarkka (ed.), Suomen historia, vol. 4, Weilin+Göös, (ISBN 951-35-2493-0)
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en + sv) Nationalmuseum
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :