Jakob Barth
Jakob Barth (parfois Jacob Barth) (, Flehingen, Oberderdingen, Karlsruhe, Bade-Wurtemberg, Allemagne –1914, Berlin, Allemagne) est un enseignant au Séminaire rabbinique Hildesheimer de Berlin, à partir de 1874 et un professeur de philologie sémitique à l'université de Berlin, à partir de 1880. Il est le gendre du fondateur du séminaire, le rabbin Azriel Hildesheimer.
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(Ă 63 ans) Berlin |
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Biographie
Jakob Barth est né le [1] 1851 à Flehingen, Oberderdingen, Karlsruhe, Bade-Wurtemberg, Allemagne[2] - [3].
Il est le fils de Lazarus (Eliezer) Barth et de Mirjam Barth. Il fait partie d'une famille de 8 enfants dont Löb Barth, Häudle Barth, Gimmele Barth, Liebmann Barth et Wolf Benjamin Barth. De plus, il a un demi-frère: Louis Barth[1].
Il est le gendre du rabbin Azriel Hildesheimer[4].
Études
Parmi ses maîtres en Talmud figure son futur beau-père, le rabbin Azriel Hildesheimer[2].
Il étudie la philologie sémitique à l'université de Berlin et à l'université de Leipzig (avec le professeur H.L. Fleischer) et à l'université de Strasbourg (avec le professweur Th. Noeldeke)[2].
Enseignement
Il enseigne l'hébreu, l'exégèse biblique et la philosophie juive au Séminaire rabbinique Hildesheimer de Berlin, à partir de 1874 jusqu'à sa mort en 1914[2].
Il devient chargé d'enseignement en philologie sémitique à l'université de Berlin, en 1876, et devient professeur associé en 1980[4].
Étant Juif, il ne peut devenir professeur à plein temps, mais il reçoit le titre de Geheimer Regierungsrat.
Il est un des plus importants linguistes de son temps. Deux de ses ouvrages demeurent des ouvrages de référence: Die Nominalbildung in den semitischen Sprachen (1894), et Die Pronominalbildung in den semitischen Sprachen (1918)[2].
Orthodoxie
Jakob Barth est un Juif orthodoxe. Il est membre de la communauté Adass Yisroel de Berlin mais il est considéré comme non orthodoxe par la communauté orthodoxe de Francfort-sur-le-Main, pour sa position sur le Livre d'Isaïe, qui selon lui, aurait deux auteurs et que Livre des Psaumes aurait été écrits après l'Exil[4].
Famille
Jakob Barth a 6 enfants: 2 filles et 4 fils, dont le plus jeune est Arnold (plus tard Aaron) Barth, manager général de la Bank Leumi à Tel Aviv (il immigre en Palestine mandataire en 1933 et meurt en 1957)[4].
Ĺ’uvres
Bibliographie
- (en) William Lee Holladay. The Root Sǔb̂h in the Old Testament: With Particular Reference to Its Usages in Covenantal Contexts. Brill Archive, 1958[7]
- (en) Abraham A. Fraenkel (trad. Allison Brown), Recollections of a Jewish Mathematician in Germany, Birkhäuser, Jiska Cohen-Mansfield, (ISBN 978-3-319-30847-0 et 3-319-30847-5, lire en ligne).
Notes et références
- (en) « Jakob Barth », sur geni.com.
- (en) « Barth, Jacob », sur encyclopedia.com.
- (en) David Ellenson, “Jakob Barth,” in Encyclopedia of the Bible and its Reception (Berlin: de Gruyter, 2011), col. 554.
- Fraenkel 2016, p. 93.
- (de) Jakob Barth. Beiträge zur Erklärung des Jesaia.
- Jakob Barth 1851 - 1914. openlibrary.org
- (en) William Lee Holladay. The Root Sǔb̂h in the Old Testament: With Particular Reference to Its Usages in Covenantal Contexts, 1958, p. 12.
Articles connexes
Liens externes
- Barth, Jakob, 1851-1914. VIAF. Virtual International Authority File.
- Barth, J. (Jakob) 1851-1914. worldcat.org.
- Elitzur Avraham Bar-Asher. The Imperative Forms of Proto-Semitic and a New Perspective on Barth's Law. Journal of the American Oriental Society Vol. 128, No. 2 (Apr. - Jun., 2008), pp. 233-255.
- Jakob Barth (1851-1914) (Bibliographie). Islamische Akademie,
- Mehdi Azaiez. BARTH Jacob (1851-1914). Coran et Sciences de l'Homme. Texte, Contexte, Lecture.dimanche 14 août 2011.