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Jailbreak (film, 2017)

Jailbreak est un film d'action cambodgien réalisé par Jimmy Henderson, sorti en salles dans son pays en 2017 et distribué sur Netflix en 2018.

Jailbreak

Titre original ការពារឧក្រិដ្ឋជន
RĂ©alisation Jimmy Henderson
Sociétés de production Kongchak Pictures
Pays de production Drapeau du Cambodge Cambodge
Genre Action
Durée 100 minutes
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

La police cambodgienne arrĂȘte un gangster surnommĂ© Playboy, soupçonnĂ© d'ĂȘtre le chef du gang Butterfly. Une Ă©quipe formĂ©e de trois officiers de police cambodgiens et d'un policier franco-cambodgien en mission de coopĂ©ration est chargĂ©e d'escorter Playboy en prison. Mais le malfaiteur rĂ©vĂšle qu'il n'est pas le vrai chef de la bande, dont il se dit prĂȘt Ă  rĂ©vĂ©ler l'identitĂ© aux autoritĂ©s.

Madame Butterfly vĂ©ritable chef du gang, met Ă  prix la tĂȘte de Playboy pour empĂȘcher ce dernier de parler. Alors que Playboy vient d'arriver sur son lieu de dĂ©tention, une Ă©meute Ă©clate dans la prison, oĂč tous les dĂ©tenus tentent, pour toucher la rĂ©compense, de mettre la main sur lui. Les policiers de l'escorte, qui se prĂ©paraient Ă  quitter les lieux, doivent affronter les dĂ©tenus en rĂ©volte pour sauver leur vie et protĂ©ger leur tĂ©moin-clĂ©. Ils sont Ă©galement confrontĂ©s Ă  Madame Butterfly qui, accompagnĂ©e d'une Ă©quipe de tueuses, vient terminer le travail elle-mĂȘme.

Autour du film

Le projet de Jailbreak est nĂ© du dĂ©sir de Loy Te, producteur franco-cambodgien, de revitaliser le cinĂ©ma cambodgien — au stade embryonnaire depuis la pĂ©riode khmĂšre rouge, et dominĂ© par les comĂ©dies romantiques et les histoires de fantĂŽmes — en proposant au public local des productions diffĂ©rentes et susceptibles de s'exporter. La sociĂ©tĂ© de Loy Te, Kongchak Pictures, a ainsi produit en 2013 le film d'horreur Run, et en 2015 le film d'action Hanuman, rĂ©alisĂ© par Jimmy Henderson, un cinĂ©aste italien expatriĂ© au Cambodge[1].

AprĂšs la sortie de Hanuman, Jimmy Henderson a commencĂ© Ă  travailler sur le projet d'un nouveau film d'action, dont le rĂ©cit se dĂ©roulerait dans un lieu unique. Les rĂŽles principaux ont Ă©tĂ© confiĂ©s Ă  Dara Our, qui jouait le hĂ©ros dans Hanuman, Ă  la combattante de MMA Tharoth Sam, au cascadeur franco-cambodgien Jean-Paul Ly, et Ă  CĂ©line Tran, prĂ©cĂ©demment vedette du cinĂ©ma pornographique sous le nom de Katsuni[2]. DĂšs son tournage, Jailbreak a Ă©tĂ© annoncĂ© comme pouvant ĂȘtre au cinĂ©ma cambodgien ce que The Raid a reprĂ©sentĂ© pour le cinĂ©ma indonĂ©sien[3].

Les scÚnes d'action de Jailbreak mettent notamment en valeur l'art martial cambodgien du Bokator[4] ; le film fait également une place à l'humour[5]. Kmeng Khmer, un duo de rappeurs trÚs populaire au Cambodge, a composé des morceaux pour la bande originale[1].

Accueil

La sortie au Cambodge de Jailbreak, fin , a Ă©tĂ© accompagnĂ©e par une intense campagne de publicitĂ©, reposant en partie sur le marketing viral. Le film a Ă©tĂ© adaptĂ© sous la forme d'un jeu vidĂ©o pour tĂ©lĂ©phone mobile, dont l'application a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©e, au moment de la sortie, par 58 000 personnes au Cambodge[1].

Au Cambodge, Jailbreak un succĂšs commercial exceptionnel pour une production locale[1] et bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un bon accueil critique[5] - [6]. M, le magazine du Monde juge que « mĂȘme si les dĂ©cors de la prison (reconstituĂ©e dans une Ă©cole dĂ©saffectĂ©e aux abords de Phnom Penh) fleurent le carton-pĂąte, Jailbreak est un bond en avant dans le cinĂ©ma cambodgien », et apprĂ©cie la prĂ©sence de « personnages fĂ©minins forts », inhabituels dans les films locaux[1]. Jailbreak est rapidement vendu dans d'autres pays asiatiques, comme la Chine et la CorĂ©e du Sud[7].

The Hollywood Reporter compare le film Ă  ce qu'ont Ă©tĂ© Ong-bak pour la ThaĂŻlande et The Raid pour l'IndonĂ©sie, et considĂšre Jailbreak, malgrĂ© une certaine baisse de rythme dans sa derniĂšre partie, comme un film d'action puissant et efficace, qui met en valeur les talents du cinĂ©ma cambodgien[8]. Variety juge Ă©galement qu'en dĂ©pit de quelques dĂ©fauts et d'un budget rĂ©duit, Jailbreak bĂ©nĂ©ficie d'une mise en scĂšne Ă©nergique et de scĂšnes d'action remarquables[7]. En , le film est prĂ©sentĂ© au festival FanTasia de MontrĂ©al[9], oĂč il remporte deux prix, l'un dĂ©cernĂ© par le jury pour rĂ©compenser des scĂšnes de combat inspirĂ©es et originales et l'autre par le public dans la catĂ©gorie des films les plus innovants[10].

Jailbreak est distribué sur Netflix à partir de [11].

Fiche technique

  • Titre original : Jailbreak
  • RĂ©alisation : Jimmy Henderson
  • ScĂ©nario : Jimmy Henderson, Michael Hodgson
  • Musique : Kmeng Khmer, Fabio Guglielmo Anastasi[7]
  • Producteur : Loy Te
  • SociĂ©tĂ©(s) de production : Kongchak Pictures
  • Photographie : Godefroy Ryckewaert
  • ChorĂ©graphie des combats : Dara Our, Jean-Paul Ly[7]
  • Costumes : Remy Hou
  • Direction artistique : Samnang Pak
  • Budget : 240000 dollars[6]
  • Pays d'origine : Drapeau du Cambodge Cambodge
  • Langue originale : khmer, anglais, français[1]
  • Format : couleur - numĂ©rique
  • Genre : Action
  • DurĂ©e : 100 minutes
  • Dates de sortie :
    • (en salles, Cambodge)
    • (sur Netflix)

Distribution

  • Jean-Paul Ly : Jean-Paul, l'officier de police franco-cambodgien
  • Dara Our : Dara
  • Tharoth Sam : Tharoth
  • CĂ©line Tran : Madame Butterfly
  • Dara Phang : Sucheat
  • Savin Phillip : Playboy
  • Laurent Plancel : Suicide
  • Sisowath Siriwudd : Bolo
  • Rous Mony : Scar
  • Eh Phuthong : le cannibale
  • Kong Ka Chan, Dy Sonita, Chiva Pech, Georgina Tan : les femmes de main de Madame Butterfly
  • Sok Visal : colonel Pros

RĂ©compenses

  • Festival FanTasia de MontrĂ©al : prix spĂ©cial dĂ©cernĂ© par le jury dans la catĂ©gorie « film d'action », troisiĂšme prix du public dans la catĂ©gorie « long-mĂ©trage le plus innovant »[10]

Notes et références

Liens externes

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