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Jacques Giès

Jacques Giès, né le à Paris 9e[1] et mort le à Rouen[2], est un sinologue et historien de l'art, conservateur général du Patrimoine, Inspecteur général des Affaires culturelles au ministère de la Culture et de la Communication.

Jacques Giès
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Fonctions
Président
Musée national des Arts asiatiques - Guimet
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Personnel académique (en)
École du Louvre
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Personnel académique (en)
Université Paris-Sorbonne
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Autres informations
Directrice de thèse
Flora Blanchon (d)
Distinction

Spécialisé dans les arts bouddhiques de la Chine et de l’Asie centrale, ainsi que dans les peintures chinoises, il est président du musée national des arts asiatiques - Guimet de 2008[3] à 2011.

Biographie

Il étudie le dessin, la peinture et la gravure à partir de 13 ans, fréquente l'Académie de la Grande Chaumière, l'atelier de la place des Vosges et l'Atelier Bing Guis. De 1972 à 1975, il étudie aux Beaux Arts de Paris[4].

Diplômé d'un doctorat d'histoire de l'art de l'Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et diplômé en langue et civilisation chinoises[3].

Il enseigne au même moment à l'Université de Paris IV de 1974 à 1998, puis à l’École du Louvre (1998-2008)[3].

Il entre en 1980 comme conservateur au musée Guimet dans les sections Chine et Asie centrale[3].

Il coorganise avec Monique Cohen, une importante exposition sur la Serinde et l'art serindien qui est exposée au Grand Palais d' à [5] - [6].

Il obtient son doctorat en histoire de l'art en 1998[7].

Il apparaît dans La Route de la foi, en tant que commentateur, le troisième documentaire de la collection « Aux frontières de la Chine », réalisé par Serge Tignères, sorti en 2006.

Présidence du Musée Guimet

Sous sa présidence, la baisse de fréquentation du Musée Guimet, qui est un des musées possédant le plus de pièces artistiques asiatiques, s'est accélérée. Il a tenté d'organiser des expositions d'art contemporain pour redresser cette baisse, mais cela n'a pas suffi. Des problèmes de management entraîneront une opposition d'une partie du personnel contre lui et ses successeurs.

Il se rend dès 2009 à Hong Kong en quête d'artistes chinois contemporains susceptibles d'être exposés au musée[8]. Pour lui, l'art asiatique présente une continuité temporelle et se caractérise par des échanges entre les arts de différentes époques, et non par une coupure entre âge ancien et contemporain, comme c'était jusque-là le cas dans le musée[9].

Å’uvres

  • Les Arts de l’Asie Centrale. La collection Pelliot au Musée Guimet, 2 volumes, Paris, Tokyo, Londres, 1994-1996
  • Sérinde, Terre de Bouddha. Dix siècles d'art sur la Route de la Soie, Paris, Tokyo, 1995-1996
  • Trésors du Musée National du Palais, Taipei : Mémoire d’Empire, « Peintures et calligraphies », Paris 1998
  • Montagnes Célestes, Paris, 2004
  • La Voie du Tao : Un autre chemin de l’être, Paris 2010
  • Monique Cohen et Jacques Giès, Sérinde, terre de Bouddha : Dix siècles d'art sur la route de la soie, [exposition], Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 24 octobre 1995-19 février 1996, Paris, Réunion des Musées Nationaux, , 430 p. (ISBN 978-2-7118-3068-8, OCLC 33889838)
  • Monique Cohen, Jean-Pierre Drège et Jacques Giès, La Sérinde, terre d'échanges, Paris, la Documentation française, coll. « Rencontres de l'École du Louvre » (no 14),
  • Jacques Giès, Laure Feugère et André Coutin (photogr. Reza), Le pinceau de Bouddha, Paris, La Martinière, , 167 p. (ISBN 2-7324-2741-1, BNF 38885945) Peintures (Ve – VIIe siècles) du royaume de Kucha. Grottes de Kizil, au cÅ“ur de la Sérinde sur la route de la soie. Étude de la technique picturale.
  • (en) Jacques Giès, « Marilyn Martin Rhie, Early Buddhist Art of China & Central Asia (Volume two) [compte rendu] », Arts asiatiques, vol. 60, no 1,‎ , p. 184-187 (OCLC 754373746, lire en ligne)

Notes et références

  1. Insee, « Acte de décès de Jacques Giès », sur MatchID (consulté le )
  2. « Jacques Giès, ancien président du Musée Guimet, est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Christine Albanel annonce la nomination de Jacques Giès comme président de l’établissement public du musée des arts asiatiques Guimet », sur culture.gouv.fr, .
  4. école des beaux-arts nationaux ou ateliers des beaux-arts de la ville de Paris ? « Communiqué de presse - Jacques Gies », sur paris-art.com
  5. Cohen et Giès 1995.
  6. « Décès du conservateur et peintre Jacques Giès », Connaissance des arts,
  7. Marine Vazzoler, « Décès du sinologue et conservateur Jacques Giès », Le Quotidien de l'Art,
  8. « Visite de Jacques Giès, nouveau Président du Musée Guimet », sur Consulat de France à Hong Kong et Macao
  9. Voir conférence du .

Liens externes

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