Jacqueline Francell
Jacqueline Anne-Marie Étiennette François, dite Jacqueline Francell, née le à Paris 9e, et morte le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une actrice française.
Nom de naissance | Jacqueline Anne-Marie Étiennette François |
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Naissance |
Paris, France |
Nationalité | Française |
Décès |
Neuilly-sur-Seine, France |
Profession | Actrice Chanteuse |
Biographie
Fille de Fernand Francell, ténor de l’Opéra-Comique, Jacqueline Francell est surtout connue pour les opérettes où elle s'illustra[1]. Elle joua aussi au théâtre et dans une douzaine de films entre 1931 et 1944.
Elle donne la réplique à son père, lors d’une série de représentations à New York et le retrouva dans Les Noces de Figaro au Théâtre des Champs-Élysées.
Le , elle débute dans l’opérette avec l’élégant Koval au Théâtre des Bouffes-Parisiens, ne s'arrête plus de jouer et chanter. Dès 1929, elle grave ses premiers disques et entame une carrière d'actrice de cinéma au début du « parlant ». Elle interprète notamment Flossie (1929), Les Aventures du roi Pausole avec Dorville (1930), Un soir de réveillon avec Henry Garat, Arsène Lupin banquier (1930) avec Jean Gabin, Ier, prince de Monaco de Sacha Guitry au Théâtre des Variétés, Oh Papa! au Théâtre des Nouveautés (1933), Fleur d’Hawaï au Théâtre de l’Alhambra (1933), Le guéridon Empire revue de Rip à La Comédie des Champs-Élysées (1936), La Margoton du bataillon avec Suzy Delair (1937). Au cinéma, elle se distingue dans La petite Chocolatière de Marc Allégret (1931), Enlevez-moi (1932), version filmée de l’opérette Le Grand Refrain avec Jeanne Aubert, L'Amour guide (1933) tourné aux États-Unis avec Maurice Chevalier, La Rose effeuillée avec Germaine Sablon. Elle présente son tour de chant au Théâtre de l'Empire et joue La jeune fille dans le soleil (1937), opérette de Claude Pigault, le pianiste qui l’accompagnait à l’Empire. Mon cœur hésite au Théâtre Antoine (1938), Balalaïka au Théâtre Mogador avec Reda Caire (1938).
La guerre et l'occupation n'arrêtent pas sa carrière. En 1941, elle reprend au Théâtre Marigny, l’opérette Passionnément et assure une partie de la narration de l'étonnant documentaire de Sacha Guitry où le Maître y feuillette devant la caméra son ouvrage à la gloire de la France De Jeanne d’Arc à Philippe Pétain (1944).
Après la guerre, Jacqueline Francell joue dans Plume au vent (1948) à la Comédie des Champs-Élysées avec Jimmy Gaillard, Denise Provence et Gaston Gabaroche. Elle épouse Gabriel Bouillon, le frère du chef d’orchestre Jo Bouillon et revient à Marigny pour Ciboulette. Elle se produira ensuite à l’Opéra de Monte-Carlo et devient une vedette de la Radio Nationale. Au Théâtre de la Potinière, elle joue La Bride sur le cou (1947) avec Yves Furet, qu’elle retrouvera en 1948 au Casino de Cannes dans Mozart de Sacha Guitry. Marcel Achard lui demande de reprendre le rôle de Jandeline dans Patate au Théâtre Saint-Georges. Prise d’un malaise, elle est transportées aux urgences de la clinique Ambroise-Paré à Neuilly et y meurt des suites d’une opération[2] à l'âge de 54 ans.
Filmographie
- 1931 : La Petite Chocolatière de Marc Allégret
- 1932 : Mirages de Paris de Fedor Ozep : Madeleine
- 1932 : Enlevez-moi de LĂ©once Perret
- 1933 : Tout pour rien de René Pujol
- 1933 : L'Amour guide de Jean Boyer et Norman Taurog
- 1935 : Le Baron tzigane de Henri Chomette
- 1936 : Le Grand Refrain de Yves Mirande
- 1936 : La Rose effeuillée de Georges Pallu
- 1936 : L'Appel du silence de LĂ©on Poirier
- 1936 : Mes tantes et moi de Yvan Noé
- 1937 : L'amour veille de Henry Roussel
- 1938 : L'Accroche-cœur de Pierre Caron
- 1944 : De Jeanne d'Arc Ă Philippe PĂ©tain, documentaire de Sacha Guitry : uniquement la narration
Théâtre
- 1929 : Flossie
- 1930 : Arsène Lupin banquier, opérette, livret Yves Mirande, couplets Albert Willemetz, compositeur Marcel Lattès d'après Maurice Leblanc, Théâtre des Bouffes-Parisiens
- 1936 : Le Guéridon Empire, revue de Rip, mise en scène Edmond Roze, Comédie des Champs-Élysées
- 1948 : Plume au vent, comédie musicale de Jean Nohain, mise en scène Jean Wall, Comédie des Champs-Élysées
Notes et références
- « Oh ! Papa ! : opérette [extr.] Yvain, Maurice », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
- Marc Danval