Jacob Evert van Muyden
Jacob Evert van Muyden, né le à Utrecht (alors dans les Provinces-Unies) et mort le à Lausanne, est un juge et une personnalité politique suisse d'origine néerlandaise[1].
Jacob Evert van Muyden | |
Fonctions | |
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Député au Grand Conseil vaudois | |
– ? | |
Conseiller d'État vaudois | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Utrecht |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lausanne |
Nationalité | Néerlandaise, puis suisse |
Parti politique | Parti libéral |
Diplômé de | Université d'Utrecht |
Profession | Juge |
Religion | Protestant |
Biographie
De confession protestante, Jacob Evert van Muyden est le fils de Steven Carel van Muyden et d'Anna Catharina van Vianen. Après avoir obtenu un doctorat en droit à Utrecht, Jacob Evert van Muyden quitte la ville en 1804 pour l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie puis Lausanne où il s'installe en 1809. Il exerce comme juge au tribunal de Nyon dès 1825, et comme juge de paix à Coppet dès 1828. Il épouse en 1810 Louise Sophie Porta, fille d'Alexandre Théodore Abraham Porta, conseiller municipal de Lausanne et inspecteur des forêts. Il obtient la bourgeoisie de Founex en 1824[1].
Parcours politique
Jacob Evert van Muyden est membre de la commission chargée de réformer l'instruction publique en 1832. Membre du Parti libéral, il est député au Grand Conseil vaudois dès 1833 ainsi que Conseiller d'État de à . Il est le président de la commission de rédaction du code de commerce dès 1837. Rendu impopulaire par son conservatisme, il ne sera pas réélu[1] - [2].
Références
- Gilbert Marion, « Jacob Evert van Muyden » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).