Jacinte Giscard d'Estaing

Jacinte Giscard d’Estaing compte de nombreux ancêtres célèbres. Par son père, elle descend entre autres d’Edmond Giscard, de Jacques Bardoux, de Georges Picot, de Jean-Pierre de Montalivet, de Camille de Montalivet et d’Adélaïde de Saint-Germain, fille bâtarde présumée de Louis XV. Par sa mère, elle descend d’Henri Schneider, de Charles-Ferdinand d'Artois — duc de Berry, fils de Charles X —, de Michel Le Tellier et de Louvois.

Jacinte Giscard d’Estaing naît le 3 mai 1960 à Paris 5^e[3], dernier enfant de Valéry Giscard d'Estaing et d'Anne-Aymone Sauvage de Brantes, après Valérie-Anne, Henri et Louis.

Âgée de 14 ans, Jacinte Giscard d’Estaing apparaît sur la première affiche de campagne de son père en 1974. Le slogan de l'affiche est : « La paix et la sécurité »[4].

Elle épouse, le 7 avril 1979 à Authon (Loir-et-Cher) — où sa mère possède le château de l'Étoile —[5] Philippe Jean-Marie Guibout (né en 1950), architecte, dont elle divorce par la suite[2]. Ils ont un fils, Martin, né en 1991[2].

Elle étudie au lycée Sainte-Marie de Neuilly puis à l'École nationale vétérinaire d'Alfort[6]. Titulaire d'un certificat d'études approfondies vétérinaires (CEAV) en médecine du comportement des animaux domestiques, elle devient vétérinaire[2].

Passionnée d’équitation depuis l'enfance, elle crée à l'âge de 27 ans le Paris Horse Show, puis organise pendant dix-neuf ans le Jumping international de Paris-Bercy. En 1990, elle lance Poneyland, qui gère plusieurs poney clubs[7].

Elle devient par la suite commissaire générale du Generali Open de France, qui regroupe chaque été près de 15 000 cavaliers à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) lors des Championnats de France poneys et clubs[7].

Elle meurt le 16 janvier 2018, des suites d'une longue maladie[8] - [9]. Elle est inhumée le 23 janvier suivant à Authon, au sein de l'enclos voisin au cimetière communal, dans la plus stricte intimité familiale[10]. Son père, mort le 2 décembre 2020, est inhumé à ses côtés[11].