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IsmaĂŻl Samsom

Ismaïl Samsom[1], né le à Alger, où il meurt le , est un peintre et graveur algérien.

IsmaĂŻl Samsom
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
(Ă  53 ans)
Alger
Nationalité
Activités

Biographie

Né à Belcourt, Alger au sein dune famille aisée, son père étant musicien, Ismaïl Samsom fait ses études secondaires à l'école Sarrouy puis au lycée Émir Abdlelkader (ex‑Bugeaud). Il est ensuite instituteur pendant une année. En 1953, il entreprend un voyage en Tunisie, en Europe, aux Antilles et en Amérique latine. Une balle tirée dans le dos en 1957 provoque la paralysie de ses membres inférieurs.

Ismaïl Samsom rentre en Algérie au début de l'année 1960 et peint des œuvres aux couleurs sombres et violentes. Sa première exposition personnelle est présentée en 1968 à la galerie de l'UNAP et il obtiendra en 1969 le Grand prix de la ville d'Alger.

Membre fondateur en 1964 de l'Union Nationale des Arts Plastiques et de l'Association Algérienne des Arts appliqués, il est lauréat de plusieurs concours nationaux et titulaire de la médaille d'honneur pour les arts plastiques. Figuratif convaincu, il exprimait les scènes de la vie populaire. Il s'installe en Suisse en 1981.

IsmaĂŻl Samsom meurt dans la nuit du 4 au Ă  Alger.

Plusieurs timbres émis par les Postes algériennes ont été créés par Samsom, « Année internationale de la lutte contre le racisme et la discrimination raciale » (1971, 0,60 DA), Constantine (1972, 3 DA), deux autres reproduisent en 1996 des peintures, Femme au pigeon (20 DA) et Interrogation, également titrée Jeune fille au chien (30 DA). Son nom a été donné en 1991 à la galerie du théâtre de verdure d'Alger et en 2005 à un prix de peinture.

Une exposition rétrospective de son œuvre a été présentée au Musée des beaux-arts d'Alger en .

Musée

Notes et références

  1. Son prénom est parfois orthographié « Ismail », son nom « Samson ».

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • MusĂ©es d'AlgĂ©rie : l'art populaire et contemporain, Collection Art et Culture, Éditions Ministère de l'Information et de la Culture, Alger, 1973 (reproduction de Jeune fille au chien, p. 74). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Dalila Mahammad-Orfali, Chefs-d'Ĺ“uvre du MusĂ©e National des Beaux-Arts d'Alger, Alger, 1999 (reproduction de Jeune fille au chien, n° 78). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Mansour Abrous, Les artistes algĂ©riens, Dictionnaire biographique, 1917-1999, Alger, Casbah Ă©ditions, 2002. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Le XXe siècle dans l’art algĂ©rien, (textes de Ramon Tio Bellido, Malika Dorbani Bouabdellah, Dalila Mahammad Orfali et Fatma Zohra Zamoum), Château BorĂ©ly, Marseille / Orangerie du SĂ©nat, Paris, avril-aoĂ»t 2003. (ISBN 2950676812) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Abderrahmane Benhamida, Ismail Samson, texte en arabe, Ă©ditions Dahlab, Alger, 2007 (240 p.).

Articles connexes

Liens externes

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