Isabelle Forest
Isabelle Forest est une poète et romancière québécoise.
| Nationalité | |
|---|---|
| Activités |
| Distinctions |
|---|
Biographie
Poète et romancière, Isabelle Forest est présentement responsable de la direction artistique et de la programmation de la Maison de la littérature[1]et du festival Québec en toutes lettres, à Québec.
En plus d'assurer la direction de plusieurs projets littéraires (spectacles, courts-métrages, capsules radiophonique, parcours déambulatoires, expositions, performances, etc.), elle coordonne divers projets de médiation culturelle et anime des ateliers d'écriture s'adressant à un public diversifié[2] - [3].
Elle également a été directrice du Mois de la poésie, de Québec en toutes lettres ainsi que du volet littéraire du festival Relève en Capitale de la mesure Première Ovation de la Ville de Québec (2010, 2011)[4] - [5] - [6] - [7].
En plus d'être active sur la scène littéraire québécoise, elle participe à de nombreux événements littéraire à l'international, tels que le festival Poetry Nights de Cuerta de Arges en Roumanie (2011) et le Festival international de poésie des sept collines de Yaoundé, au Cameroun (2012)[8] - [9].
Elle fait paraître deux recueils de poésie aux Écrits des forges : Les chambres orphelines (2003) ainsi que l'amour ses couteaux (2011). En 2019, son troisième recueil, Ne plus planter de ciseaux dans ton cri, paraît au Lézard amoureux[10].Aux Éditions Lanctôt, elle publie son premier roman, La crevasse, en 2004, puis un second roman aux Éditions Alto, Les laboureurs du ciel (2012)[11] - [12] - [13] - [14].
À propos de la vision de la poésie d'Isabelle Forest, Jérôme Delgado mentionne :
C'est au niveau de la poitrine que ça se passe. Pour Isabelle Forest, il n'y a aucun doute là-dessus: la poésie vient nous rejoindre en premier lieu en bas, non pas de la ceinture, mais du cou. La tête travaille après. Par sa musicalité, par la sonorité des mots, la phrase poétique apporte une expérience d'abord émotionnelle, ensuite intellectuelle[15].
Récipiendaire de nombreux prix, elle remporte notamment le Prix de la personnalité littéraire de l’année de l’Institut canadien de Québec (2013), le Prix Félix-Antoine Savard (2014) ainsi que le Prix Jean-Noël-Pontbriand (2019)[2].
Œuvres
Poésie
Romans
Collaborations
- Béatrice Migneault et Isabelle Forest, Poèmes du lendemain 7 : Les heures frêles, Trois-Rivières, Écrits des forges, , 60 p. (ISBN 2-89046-506-3)
- Isabelle Forest et Patrick Nicole, Poèmes du lendemain 10 : Les petites filles aussi sont périssables, Trois-Rivières, Écrits des forges, , 50 p. (ISBN 2-89046-662-0)
- Isabelle Duval (dir.) et Ouanessa Younsi (dir.), Femmes rapaillées, Montréal, Mémoire d'encrier, , 235 p. (ISBN 9782897123697)
Prix et honneurs
- 1998 - Récipiendaire : Prix Piché de poésie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (Pour Les heures frêles)
- 2001 - Récipiendaire : Prix Piché de poésie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (Pour Les petites filles aussi sont périssables)
- 2003 - Récipiendaire : Prix Félix-Leclerc de la poésie (Pour Les chambres orphelines)[16] - [17]
- 2006 - Finaliste : Grands prix littéraires Radio-Canada, catégorie poésie
- 2007 - Récipiendaire du 2e prix : Grands prix littéraires Radio-Canada, catégorie poésie[18]
- 2012 - Finaliste : Prix Alain-Grandbois (Pour L’amour ses couteaux)[19]
- 2013 - Finaliste : Prix de création littéraire de la Ville de Québec (Pour Les laboureurs du ciel)[19]
- 2013 - Récipiendaire : Prix de l'Institut Canadien de Québec[20]
- 2014 - Récipiendaire : Prix Félix-Antoine-Savard
- 2019 - Récipiendaire : Prix Jean-Noël-Pontbriand[21]
Notes et références
- Josianne Desloges, « Tremblay et Ducharme à l'honneur », Le Soleil (Québec, QC) • no. Vol. 122 n° 104., , p. 32.
- « Des auteurs présents dans la Bibliothèque des Amériques, lauréats de prix littéraires - Bibliothèque des Amériques », sur www.bibliothequedesameriques.com (consulté le )
- Communiqué de la Fédération québécoise du loisir littéraire., « Apprendre à écrire avec Isabelle Forest. », Le Soleil., dimanche 31 janvier 2010., p. 39.
- « Maison de la littérature », sur www.maisondelalitterature.qc.ca (consulté le )
- « Effervescence sans complexe », sur Le Droit, (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Sept spectacles littéraires à Québec en toutes lettres », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Léa Harvey, « EFFERVESCENCE SANS COMPLEXE », Le Soleil (Québec, QC), , p. M11,M10.
- « septembre 2013 », sur Agence Littéraire Laëns (consulté le )
- Isabelle Forest, « Isabelle Forest à Martine Desjardins », Moebius : écritures / littérature, no 138, , p. 123–128 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
- « https://cap.banq.qc.ca/search/N-EXPLORE-535d1666-ab19-43dc-9a85-7019e139fe20 », sur cap.banq.qc.ca (consulté le )
- Hugues Corriveau, « Crevasses et îles intérieures / Isabelle Forest, La crevasse, Montréal, Lanctôt, 2004, 128 p. / Dominique Blondeau, Une île de rêves, Montréal, VLB, coll. « Fictions », 2004, 208 p. / Maryse Latendresse, Quelque chose à l’intérieur, Montréal, Hurtubise HMH, coll. « amÉrica », 2004, 224 p. », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 116, , p. 21–22 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- « https://cap.banq.qc.ca/search/73b719f1-5174-4d3b-87c8-65a33797ddbc », sur cap.banq.qc.ca (consulté le )
- « Critique : Les laboureurs du ciel | Vidéos | ICI Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada (consulté le )
- David Cantin, « Poésie - Mot après mot », Le Devoir, , p. E6.
- Jérôme Delgado, « La langue jouée dans toutes ses couleurs », Le Devoir, , p. B1.
- Isabelle Beaulieu, « Isabelle Forest honorée », sur Revue Les libraires, (consulté le ).
- « Poésie à Trois-Rivières », sur Le Devoir (consulté le )
- « Prix littéraires Radio-Canada – CBC Literary Awards | Art et culture » (consulté le )
- Agence Littéraire Laëns, « L’amour ses couteaux », sur Agence Littéraire Laëns (consulté le )
- « L'Institut Canadien de Québec - Historique », sur www.institutcanadien.qc.ca (consulté le )
- Sévryna Lupien, « Le prix Jean-Noël Pontbriand et le prix Geneviève-Amyot », sur Revue Les libraires, (consulté le )