Isaac Reber

Isaac Reber naît le 27 août 1961[1] à Bâle[2]. Il est originaire de Schangnau, dans le canton de Berne[3]. Son père est ouvrier ; sa mère, couturière[4].

Il grandit à Sissach[2], où il fait notamment partie des scouts[4], et suit sa scolarité dans cette commune puis à Muttenz[2]. Il est diplômé de l'Université de Bâle en géographie et de l'École polytechnique fédéral de Zurich (EPFZ), où il obtient un diplôme de troisième cycle en aménagement du territoire[2] - [4]. Il travaille comme contrôleur de trains de nuit pendant ses études[5].

Après avoir rejoint le département des travaux publics du canton de Bâle-Campagne[2], il est employé entre 1997 et 2008[6] par le service de la construction et de la planification du canton de Bâle-Ville[5] ; en 2003[6], il y prend la tête de Logis Bâle, un programme de financement de logements. En 2009, il devient directeur général adjoint de Energie Zukunft Schweiz[7], poste qu'il occupe jusqu'en 2011[6].

Marié à une enseignante[5] et père de deux filles[4], il habite à Sissach[3].

Il a présidé le club local d'échecs de Sissach et participé à des tournois à l'étranger[5].

Isaac Reber siège entre 1996 et 2001 au Conseil communal (exécutif) de Sissach, sous les couleurs du parti local Stechpalme (le houx)[6], puis sous les couleurs des Verts au Landrat du canton de Bâle-Campagne, où il succède à Maya Graf[4], de 2001 à 2011[8].

Allié au Parti socialiste, il échoue en 2007 à se faire élire au Conseil d'État mais y parvient en se lançant sans alliance en 2011 avec 28 444 voix (quatrième meilleur résultat sur cinq élus)[4] - [9] - [10]. Il devient ainsi le premier membre des Verts à entrer au gouvernement cantonal de Bâle-Campagne[9] - [11]. Il remplace Jörg Krähenbühl (UDC)[4], qui est le premier membre du gouvernement sortant non réélu depuis 1950[12] - [13].

Il entre en fonction le 1^er juillet 2011[1] et prend la tête du département de la sécurité. Une de ses actions emblématiques est d'augmenter la présence policière dans la rue tout en fermant des postes des police[14]. Au cours de son mandat, la criminalité affiche une baisse continue[4].

Réélu en février 2015 (en troisième position)[15] et mars 2019 (en deuxième position)[16], il change de département en juillet 2019[17] pour prendre celui des travaux publics et de la protection de l'environnement[18]. Il est réélu (en deuxième position) en février 2023 pour un quatrième mandat[19].

Il fait partie de l'aile libérale de son parti[13] - [20]. Il se qualifie de pragmatique et constructif[21].