Isérables
Isérables est une commune suisse du canton du Valais située dans le district de Martigny, sur la rive gauche du RhÎne.
Isérables | ||||
Isérables vu du ciel. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Valais | |||
District | Martigny | |||
LocalitĂ©(s) | Les CrĂȘteaux, Prarion, Balavaux | |||
Communes limitrophes | Riddes, Nendaz | |||
Président | Régis Monnet | |||
NPA | 1914 | |||
No OFS | 6134 | |||
DĂ©mographie | ||||
Gentilé | Isérablain | |||
Population permanente |
827 hab. (31 décembre 2020) | |||
Densité | 54 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 46° 10âČ 00âł nord, 7° 15âČ 00âł est | |||
Altitude | 1 106 m |
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Superficie | 15,23 km2 | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune
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GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton du Valais
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Liens | ||||
Site web | www.iserables.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
GĂ©ographie
Isérables est situé dans la vallée alpine de la Faraz, entre la plaine du RhÎne à 476 m et la pointe de Champs Ferret à prÚs de 2 750 m d'altitude. Le village d'Isérables est accroché à la pente, à 1 116 m d'altitude.
Le territoire d'Isérables s'étend sur 15,23 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 3,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 19,3 %, les surfaces boisées 55,0 % et les surfaces improductives 22,5 %[3].
Bien visible depuis Riddes, mais aussi depuis les grands axes de communication de la plaine, le village est pourtant restĂ© longtemps sans route dâaccĂšs. Les hottes et paniers servant aux transports Ă dos ou avec les mulets se sont maintenus jusquâau milieu du XXe siĂšcle. Les bĂątiments construits pour la plupart en maçonnerie Ă la suite dâun grand incendie en 1881, sont implantĂ©s dans la forte pente en suivant les courbes de niveau[4].
En 1942, le téléphérique Riddes-Isérables est inauguré et rapproche ainsi la plaine à moins de dix minutes de la commune de montagne. Il a été remplacé en 2009.
Toponymie
Le nom de la commune remonte au bas latin acÄrÄbĆlu, qui dĂ©signe l'Ă©rable. Sa premiĂšre occurrence Ă©crite date de 1227, sous la forme dâAserablos[5].
La commune se nomme IjĂšrĂąblyo en patois valaisan[6].
Population et société
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Isérablains[7].
Ils sont surnommés les BÚdjuis (fém. : BÚdjuasses) en patois valaisan[6]. La tradition populaire donne le sens de bédouins à cette forme, mais elle est en fait un dérivé d'origine obscure[5].
Ăvolution de la population
IsĂ©rables compte 827 habitants au 31 dĂ©cembre 2020 pour une densitĂ© de population de 54 hab/km2[1]. Sur la pĂ©riode 2010-2019, sa population a diminuĂ© de â5,6 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Pyramide des Ăąges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 26,4 %, au-dessous de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant Ă lui de 36,5 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[9].
La mĂȘme annĂ©e, la commune compte 405 hommes pour 422 femmes, soit un taux de 49 % d'hommes, infĂ©rieur Ă celui du canton (49,6 %)[9].
Ăconomie
La fabrique d'horlogerie Ăbauches SA en 1957 et des usines de montage en 1965, 1970 et 1976 crĂ©ent de nombreux emplois dans la commune[10].
Si les premiers téléskis et autres remontées mécaniques (jusqu'à 2 400 m) apparaissent en 1970, le développement touristique est resté modeste[10].
Culture et patrimoine
Patrimoine bĂąti
Ăglise paroissiale Saint-ThĂ©odule. Saint ThĂ©odule ou ThĂ©odore est le premier Ă©vĂȘque connu du Valais. L'Ă©difice est Ă©levĂ© en 1827 par Charles MĂ©rio sur les fondations dâune chapelle de 1613, dont subsistent le chĆur et le clocher. Restauration 1998-1999. Autels et fonts baptismaux provenant de l'ancien sanctuaire du XVIIe siĂšcle. Vitraux et chemin de croix par Jean-Claude Morend, rĂ©alisĂ© par l'entreprise Fleckner, de Fribourg. Sous l'Ă©glise coule une source ornĂ©e d'une statue de la Vierge[4].
- Vue générale.
- Vue intérieure.
- MaĂźtre-autel provenant de l'ancienne chapelle.
- Fonts baptismaux.
- Vitrail.
Musées
La Fondation Pro Aserablos veille au maintien et Ă la mise en valeur du patrimoine culturel d'IsĂ©rables. Elle a ouvert en 2003 un MusĂ©e qui met l'accent sur la maniĂšre dont une communautĂ© alpine a su au cours des siĂšcles dĂ©velopper ses activitĂ©s en tenant compte de la topographie marquĂ©e par une pente trĂšs forte. Conçu par l'architecte Pierre Cagna et la scĂ©nographe Marie-Antoinette Gorret il est le cĆur de l'activitĂ© de mĂ©moire de la commune dont un autre Ă©lĂ©ment original est constituĂ© par le Chemin d'Ă©coute rĂ©alisĂ© par le compositeur Pierre MariĂ©tan (de).
HĂ©raldique
Blasonnement :
« TranchĂ© d'azur et d'or Ă trois coupeaux de sinople en pointe, une feuille d'Ă©rable du mĂȘme brochant[11]. » |
Les armoiries d'Isérables sont modernes. Les couleurs sont une référence aux armes de Grossi du Chùtelar. La feuille d'érable symbolise le nom de la commune[12].
Voir aussi
Fonds d'archives
- Fonds : IsĂ©rables, Commune / Paroisse (1270-1975) [4,99 mĂštres]. Cote : CH AEV, AC IsĂ©rables. Sion : Archives de l'Ătat du Valais (prĂ©sentation en ligne).
Références
- « Population résidente permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, le sexe, l'état civil et le lieu de naissance, en 2020 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- Guide artistique de la Suisse : Fribourg, Freiburg, Valais, Wallis, vol. 4b, Berne, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 604 p. (ISBN 978-3-906131-99-3), p. 451.
- « Isérables - commune », sur toponymes.ch (consulté le )
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, GenÚve, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 70
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchùtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 191 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 17.11.2022)]
- « Ăvolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, (consultĂ© le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'ùge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Werner Bellwald (trad. Florence Piguet), « Isérables » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Isérables », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 132.