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Iris Varela

María Iris Varela Rangel est une femme politique vénézuélienne, née à San Cristóbal le . Députée de 2001 à 2011, elle a été ministre du Service pénitentiaire[1] de 2011 à 2017, et de 2018 à 2020.

Iris Varela
Illustration.
Iris Varela en 2011.
Fonctions
1re vice-présidente de l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(2 ans, 6 mois et 1 jour)
Élection 5 janvier 2021
Président Jorge Rodríguez
Députée à l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(2 ans, 6 mois et 1 jour)
Élection 6 décembre 2021
Circonscription Nationale
Groupe politique PSUV
Ministre vénézuélienne du Service pénitentiaire
–
(2 ans et 3 mois)
Président Nicolás Maduro
Prédécesseur Mirelis Contreras
Successeur Mirelis Contreras
–
(5 ans, 10 mois et 21 jours)
Président Hugo Chávez
Nicolas Maduro
Successeur Mirelis Contreras
Membre de l'Assemblée nationale constituante
–
(3 ans, 4 mois et 14 jours)
Élection 30 juillet 2017
Président Delcy Rodríguez
Députée à l'Assemblée nationale du Venezuela
–
(10 ans, 11 mois et 25 jours)
Biographie
Nom de naissance MarĂ­a Iris Varela Rangel
Date de naissance
Lieu de naissance San CristĂłbal
Nationalité vénézuélienne
Parti politique PSUV
Profession Avocate, pénaliste

Controverses

Elle est souvent critiquĂ©e par ses opposants pour son ton offensif. Elle est Ă©galement soupçonnĂ©e d'entretenir des rapports ambigus avec le criminel TeĂłfilo RodrĂ­guez (1971-2016), connu sous le nom de « El Conejo Â» en raison d'une photo la montrant avec le cĂ©lèbre prisonnier. Elle s'est dĂ©fendue de cette proximitĂ© en arguant qu'elle avait Ă©tĂ© prise en photo avec « cent mille prisonniers dans [le] pays » (« 100 mil presos en este paĂ­s »)[2].

Ministre du Service pénitentiaire jusqu'en , elle fut accusé par plusieurs ONG, d'avoir pactisé avec les « prans », des gangsters incarcérés s'étant octroyés des rôles de parrains mafieux ayant un droit de vie et de mort les autres détenus, afin de tenter de maintenir l’ordre dans les prisons, quitte à les laisser aller et venir et continuer à diriger leurs opérations criminelles à l’extérieur des enceintes pénitentiaires[3].

En , elle fait partie de la longue liste de personnalitĂ©s vĂ©nĂ©zuĂ©liennes avec le supposĂ© numĂ©ro 2 du rĂ©gime Diosdado Cabello ou l'ancienne ministre des Relations extĂ©rieures Delcy Rodriguez, sous le coup de sanctions amĂ©ricaines pour des soupçons de tractations avec des chefs de gangs emprisonnĂ©s[4]. Le journal Le Monde a relayĂ© en 2013 ses prises de positions sur le site de rĂ©seau social Facebook en demandant Ă  ses compatriotes de « fermer leurs comptes Facebook pour ne pas servir Ă  leur corps dĂ©fendant d'informateurs Ă  la CIA amĂ©ricaine. Â»[5].

Notes et références

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