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Irene Stefani

Irene Stefani (1891-1930) née Aurelia Mercede Stefani[1], est une religieuse italienne des Sœurs missionnaires de la Consolata et reconnue bienheureuse par l'Église catholique qui la fête le 31 octobre.

Irene Stefani
Image illustrative de l’article Irene Stefani
Bienheureuse, religieuse
Naissance 2 août 1891, Anfo, Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
DĂ©cès 31 octobre 1930, Gikondi, Mukurwe-ini (en), Drapeau de la Colonie et protectorat du Kenya Kenya
Nationalité Italienne
Béatification 23 mai 2015 par le pape François
Vénéré par Église catholique
FĂŞte 31 octobre

Biographie

Elle naît dans le village d'Anfo en Lombardie au sein d'une famille qui comptera douze enfants. Elle est baptisée le lendemain de sa naissance, le . Confirmée le , elle fait sa première communion quelques années plus tard. Sa mère meurt le , et c'est la jeune fille de quinze ans qui se charge désormais des travaux de la maison paternelle et d'élever ses frères et sœurs, spécialement les petites Marietta et Antonietta et son petit frère Ugo qui meurt peu après.

Entrée dans la Congrégation des Sœurs Missionnaires de la Consolata en 1911, elle prend le nom de religion d'Irène et devient professe le ; elle est envoyée au Kenya par le bienheureux Joseph Allamano, fondateur de sa congrégation. Elle y arrive en . Sœur Irène travaille comme infirmière, elle est tellement appréciée du peuple qu'elle sert qu'elle est surnommée « Mère Pitié » (Nyaatha). Elle doit s'occuper aussi des soldats blessés de la guerre. Le , elle est chargée par la Croix rouge de soigner les malades et les blessés à Lindi puis à Dar es Salaam. Elle retourne à Nyeri au Kenya après la fin de la guerre, où elle sert comme formatrice d'une nouvelle congrégation indigène de sœurs infirmières, les Sœurs de Marie Immaculée. Deux ans plus tard, elle est nommée à la mission de Notre-Dame-de-la-Divine-Providence à Gikhondi, où elle va rester jusqu'à la fin de sa vie. Elle est institutrice à l'école de la mission et y enseigne le catéchisme, ainsi que dans les villages voisins. Elle est supérieure des sœurs de la Consolata de Gikondi, pendant les dernières huit années.

Elle meurt le de peste bubonique, contractée auprès de malades qu'elle n'avait cessé de soigner[1].

BĂ©atification

Se fête liturgique est fixée au 31 octobre.

Notes et références

  1. (en) « Notice biographique », sur catholicsaints.info.

Liens externes

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