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Ipomoea walpersiana

Ipomoea walpersiana appartient à la famille des Convolvulaceae, tout comme les liserons ou la patate douce. C'est une espèce d'ipomée endémique de Guadeloupe. Cette plante se présente comme une liane glabre. Elle fait l'objet de mesures de protection, en particulier de la part des organismes publics des Caraïbes. Elle est sauvegardée notamment au Conservatoire botanique national de Brest. D'après le Conservatoire botanique des îles de Guadeloupe, il n'existe pas de nom vernaculaire connu.

Description

Ipomoea walpersiana se présente comme une liane glabre dotée de rameaux formant 3 à 4 angles[1]. La base est largement cordée[2].

Gros plan d'une feuille verte.
DĂ©tail de la feuille.

Les pétioles mesurent de 4 à cm de long. Les feuilles inférieures sont triangulaires à base subtronquée, acuminées, et mesurent de 6 à cm de long, tandis que les feuilles supérieures sont plutôt ovoïdes (ovées ou ovées triangulaires), avec une base cordée et un apex atténué à subacuminé et une marge entière, pour 5 à cm de long[1].

Les pĂ©doncules mesurent de 3 Ă  15 cm de long et sont prolongĂ©s par des pĂ©dicelles de 15 Ă  20 mm. Les bractĂ©es sont plus ou moins foliacĂ©es. Les sĂ©pales, tous arrondis, sont glabres et très inĂ©gaux, de 4 Ă  mm vers l'extĂ©rieur et d'environ 7,5 Ă  mm vers l'intĂ©rieur. La corolle est pourpre, infundibulaire-cylindrique[note 1] Ă  limbe entier et fait cm de long[1].

Les ovaires sont ovoĂŻde-globulaires et possèdent deux loges. La capsule est globulaire, entre 10 et 12 mm de diamètre et possède 4 valves. Les graines sont circulaires (sub-orbiculaire), de couleur brun foncĂ©, d'environ mm de diamètre. Elles possèdent une marge munie Ă  la base de poils blancs de mm[1] - [2].

Distribution et habitat

Elle est endĂ©mique de l’île de Guadeloupe[3], oĂą elle se limite Ă  la forĂŞt hygrophile, entre 400 et 600 m d'altitude[1]. Des spĂ©cimens sont visibles dans le parc national de la Guadeloupe[4].

Menaces et protection

Cette espèce très rare figure sur la liste des espèces protégées du protocole relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées par la Convention pour la protection et la mise en valeur du milieu marin de la région des Caraïbes (CAR-SPAW)[5] et sur la liste des espèces végétales protégées de Guadeloupe[6]. Depuis l'arrêté du , il est donc interdit de détruire, couper, acheter ou mettre en vente des spécimens sauvages[7].

L'espèce est classifiée DD (Données Insuffisantes) sur la liste rouge de l'UICN[8]. Elle est cultivée dans moins de 6 jardins dans le monde[9] dont les serres tropicales au climat « forêts tropicales humides » du Conservatoire botanique national de Brest.

Galerie photos

Notes et références

  1. Infundibulaire signifie en forme d'entonnoir.

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Fournet 2002] Jacques Fournet, Flore illustrĂ©e des phanĂ©rogames de Guadeloupe et de Martinique, vol. 1, Montpellier/La TrinitĂ© Martinique, CIRAD & Gondwana Editions, , 1324 p. (ISBN 2-87614-489-1)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Howard 1989] (en) Richard A. Howard, Flora of the Lesser Antilles : Leeward and Windward Islands, vol. 6, Arnold Arboretum, , 658 p.Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Urban 1902] (la) Ignatz Urban, « Ipomoea walpersiana Urb. », Symbolae Antillanae seu Fundamenta Florae Indiae Occidentalis, vol. 3, no 2,‎ , p. 345 (lire en ligne)

Articles connexes

Références taxonomiques

Liens externes


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