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Inhibiteur d'hormones

Les inhibiteurs d'hormones sont un groupe de médicaments destinés à abaisser les taux sanguins de certaines hormones sexuelles.

Indications

Les inhibiteurs d'hormones sont utilisés dans le cadre de traitement contre le cancer, l'endométriose, ou comme bloqueurs de puberté. Ils sont également indiqués dans le traitement de fibrome utérin, de syndrome des ovaires polykystiques, cancer du sein, l'hypertrophie prostatique, mastose du sein, et du syndrome du colon irritable[1].

Puberté

Utilisés pour inhiber la puberté, ils sont par exemple prescrits aux enfants connaissant une puberté précoce.

Récemment, à la suite de l’influence grandissante des mouvements de défense de la transidentité, et de manière plus débattue[2], ces bloqueurs peuvent être prescrits aux enfants transgenres pour empêcher la croissance des organes sexuels et la production d'hormones. Ils freinent également l'apparition des caractéristiques sexuelles secondaires : pilosité sur le visage, mue de la voix et le développement de la pomme d'Adam, mais aussi croissance des seins et menstruation[3].

Liste de médicaments

Analogues de la GnRH

En France, ils sont indiqués dans le traitement du cancer de la prostate, de la puberté précoce (avant 8 ans chez la fille, avant 10 ans chez le garçon), de l’endométriose, dans la prise en charge de certaines stérilités féminines, ou le traitement pré-opératoire des fibromes utérins[4].

Inhibiteur de l'aromatase

  • exemestane
  • anastrozole
  • letrozole

En France, ils sont indiqués dans le traitement du cancer du sein avancé ou invasif avec des récepteurs hormonaux positifs.

Les inhibiteurs de l’aromatase ne sont pas indiqués pour la population pédiatrique : le risque, notamment à long terme, lié à leur utilisation chez l’enfant/adolescent n’est pas connu. Des publications relatives à des utilisations d’inhibiteurs de l’aromatase chez des enfants ou des adolescents rapportent des cas de déformations vertébrales, de diminution du cholestérol HDL, d’augmentation de l’hémoglobine (risque de thrombose potentiellement majoré) et de torsion ou rupture de kyste de l’ovaire[4].

Références

  1. C. Garner, « Uses of GnRH agonists », Journal of obstetric, gynecologic, and neonatal nursing: JOGNN, vol. 23, no 7,‎ , p. 563–570 (ISSN 0884-2175, PMID 7996307, DOI 10.1111/j.1552-6909.1994.tb01922.x, lire en ligne, consulté le )
  2. « En Angleterre, le centre hospitalier Tavistock au cœur du débat sur les ados trans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) « Puberty blocker for children considering sex change », Telegraph Online, .
  4. « L’ANSM met en garde contre l’association, hors AMM, d’hormone de croissance avec des analogues de la GnRH ou des inhibiteurs de l’aromatase chez l’enfant/adolescent - Point d'Information - ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé », sur archiveansm.integra.fr (consulté le )

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

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