Incendie de Trois-Rivières de 1908
L'incendie de Trois-Rivières de 1908 est un grand incendie qui a ravagé le centre-ville de Trois-Rivières le . Il emporte en tout environ 800 bâtiments, y compris hangars et entrepôts, dont la presque totalité des commerces de la ville[1].
Le photographe P.F. Pinsonneault y était.
Pays | |
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Régions affectées | |
Coordonnées |
46° 20′ 31″ N, 72° 32′ 30″ O |
Type | |
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Date de formation | |
Date de dissipation |
Nombre de morts |
1 |
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Nombre de blessés |
4 |
Destructions notables |
800 bâtiments |
Histoire
L'incendie a débuté le un peu avant midi alors qu'un garçon dans un hangar[2] craque une allumette pour s'éclairer. Par malheur, l'allumette tombe sur un tas de foin, y mettant ainsi le feu. Le feu dévore le hangar, l'écurie, la maison familiale, celle du voisin... Un fort vent alimente le brasier qui s'étend vers le nord-est[3].
Appelés sur les lieux, peu après midi, les quelques pompiers réguliers de la ville sont vite débordés par le feu qui fait rage. Le maire François-Siméon Tourigny appelle des secours extérieurs qui arrivent vers 15 heures. À 18 heures, l'incendie est presque sous contrôle. Vers 23 heures, il ne reste qu'un brasier[4].
Si le bilan matériel est énorme, on ne signale qu'un décès, et ce n'est pas le feu mais l'effondrement d'un mur au lendemain de la tragédie qui est en cause.
Zone sinistrée. Ruines. Reconstruction.
Conséquences
Le terrible incendie qui ravage Trois-Rivières détruit la majeure partie de la vieille ville, n'épargnant qu'une dizaine de bâtiments datant du Régime français. Le monastère des Ursulines et le manoir de Tonnancour sont heureusement épargnés. Cela entraîne un réaménagement de la ville, dont l'élargissement et le redressement des rues. La reconstruction du centre de la ville coïncide avec les débuts de l'utilisation d'une nouvelle ligne électrique de haute tension qui favorise l'avènement et le développement de nouvelles entreprises, dont celle du textile. En 1956, la valeur historique du monastère des Ursulines et la rue des Ursulines sont reconnues par le maire de l'époque, Laurent Paradis, qui définit formellement cette portion de la ville comme zone historique[5].
Notes et références
- Micheline Champoux, « Le grand incendie de Trois-Rivières », sur Histoire et culture régionale du Québec (consulté le )
- au 26, rue Saint-Georges, angle Badeaux 46° 20′ 26″ N, 72° 32′ 34″ O
- citoyen.v3r.net
- Daniel ROBERT et Jean ROY, « Le grand incendie de Trois-Rivières, 22 juin 1908 » dans Patrimoine trifluvien no 15, bulletin annuel d’histoire de la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières, 2005, 24 pages.
- Jutras, Claude, « Au cœur de la ville : Les ursulines de Trois-Rivières », Cap-aux-Diamants : La revue d'histoire du Québec, no 98,‎ (ISSN 0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie
- Lyne Laverdière, Vents rouges : Trois-Rivières 1908, Éditions d'art Le Sabord, , 240 p. (ISBN 2-922685-29-2, présentation en ligne)
Voir aussi
Liens externes
- « Incendie majeur à Trois-Rivières », La Ligne du temps du Québec, Bibliothèque et Archives nationales du Québec.