Ignace-Dominique Grisella de Rosignan

Ignace-Dominique-Marie Grisella, des Marquis de Rosignan[1], naît le 28 juillet 1689, à Coni (Piémont)[2]. Un article de Mémoires et documents (1864) de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie indiquait « l'évèque Ignace-Marie Grisella de Cunico (Montferrat), des marquis de Rosignano »[3]. Rostaing reprend l'origine du Montferrat[4].

Il est ordonné diacre le 28 octobre, puis prêtre le 21 décembre 1720[2]. Il est choisi par le roi Charles-Emmanuel III pour siéger à Saint-Jean-de-Maurienne (duché de Savoie), avec l'accord du pape Benoît XIV le 15 février 1741[2], alors vacant depuis cinq années[5]. Il est ordonné évêque de Maurienne, le 23 avril[2]. Il prend possession du siège de Maurienne le 3 septembre 1741[6] Il fait publier des règlements de discipline[6]. Sans être particulièrement réformatrice, cette publication amène à un procès avec le Chapitre et l'intervention du Sénat de Savoie[6]. En effet, le Chapitre n'avait pas été consulté avant publication[6]. Le Sénat donne raison à l'évêque[6].

En septembre 1742, les troupes espagnoles, arrivant du Galibier, envahissent la Maurienne et le duché de Savoie[7].

Ancien maître des cérémonies de l'ordre de l'Annonciade, il devient chancelier de l'ordre[5].

Avant l'année 1756, il fait installer une imprimerie à Saint-Jean-de-Maurienne[8].

Ignace-Dominique Grisella de Rosignan meurt dans la nuit du 22 septembre 1756[2], d'une attaque d'apoplexie[9]. Sa sépulture se trouve dans la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne[4].