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IG Metall

IG Metall ou IGM (Industriegewerkschaft Metall, en français : « union industrielle mĂ©tal Â») est un syndicat professionnel allemand qui reprĂ©sente les ouvriers de l'industrie mĂ©tallurgique, du textile et de l'habillement, du bois et du plastique.

Union industrielle du métal
IG Metall
Industriegewerkschaft Metall
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Syndicat
Zone d’influence Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Fondation
Fondation
Identité
Siège Francfort-sur-le-Main
Président Jörg Hofmann
Affiliation européenne IndustriAll European Trade Union
Affiliation internationale IndustriALL Global Union
Volontaires 2,4 millions
Membres 2 274 033
Site web www.igmetall.de
Le siège d'IG Metall à Francfort-sur-le-Main (immeuble couleur marron).

Il compte en 2013 2,4 millions de syndiquĂ©s[1], ce qui le place ainsi comme le premier syndicat d'Europe en effectif[2]. Les effectifs d'IG Metall ont culminĂ© Ă  3 millions de membres en 1994, avant de fondre jusqu'en 2009 pour atteindre 2,2 millions. Les 459 millions d'euros accumulĂ©s grâce aux cotisations permettent d'alimenter une caisse d’indemnisation des grĂ©vistes, reprĂ©sentant 15 % de ces recettes[2].

IG Metall est membre de la Deutscher Gewerkschaftsbund (DGB), de la Fédération européenne des métallurgistes et de la Fédération internationale des organisations de travailleurs de la métallurgie.

Detlef Wetzel est le président actuel (depuis le ) d'IG Metall. Il est membre du Parti social-démocrate (SPD) comme le sont la majorité des membres dirigeants du syndicat.

IG Metall a son siège à Francfort-sur-le-Main.

Historique

  • 1891 : CrĂ©ation de l'association allemande des mĂ©tallurgistes (Deutscher Metallarbeiter-Verband), l'organisation fondatrice d'IG Metall la plus importante. Le DMV se dĂ©veloppe rapidement pour devenir le plus gros syndicat allemand indĂ©pendant sous l'Empire et la RĂ©publique de Weimar ;
  • 1949 :
    • Fondation de « IG Metall fĂĽr die Bundesrepublik Deutschland » (syndicat industriel mĂ©tal pour la RĂ©publique FĂ©dĂ©rale Allemande) ;
    • Congrès fondateur du DGB (ConfĂ©dĂ©ration allemande des syndicats) ;
  • 1967 : Semaine de 40 heures dans la mĂ©tallurgie ;
  • 1978 : Grève pour les 35 heures hebdomadaires dans l'industrie sidĂ©rurgique ;
  • 1984 : Grève pour les 35 heures hebdomadaires dans l'industrie mĂ©tallurgique (sans succès) ;
  • 1990 : Adaptation par Ă©tapes des conventions collectives est-allemandes aux normes d'Allemagne de l'ouest ;
  • 1991 : Unification des syndicats de RFA et de RDA ;
  • 1995 : Introduction des 35 heures hebdomadaires dans l'industrie mĂ©tallurgique ;
  • 2003 : La grève pour les 35 heures en Allemagne est en grande partie un Ă©chec ; dans la sidĂ©rurgie et dans de nombreuses autres entreprises, les 35 heures sont introduites progressivement et avec succès (dans l'indiffĂ©rence gouvernementale).
  • 2013 : IG Metall initie son combat contre les emails et les sms adressĂ©s aux salariĂ©s en dehors des heures de travail[3].
  • 2018 : Actions du syndicat IG Metall pour une rĂ©duction du temps de travail de ses salariĂ©s.

Le champ actuellement couvert par IG Metall est le fruit de plusieurs fusions de syndicats :

  • La Gewerkschaft Textil und Bekleidung (GTB), syndicat du textile et de l'habillement, a rejoint IG Metall le ;
  • la Gewerkschaft Holz und Kunststoff (GHK), syndicat du bois et du plastique, a rejoint IG Metall le .

Annexes

Articles connexes

Lien externe

Notes et références

  1. « Le syndicat allemand IG Metall fait le plein d'adhérents », sur LeMonde.fr, Le Monde Interactif, (consulté le )
  2. Cécile Boutelet, « Le coup de jeune du syndicalisme allemand », Le Monde Campus, no 21201,‎ , p. 42-43
  3. 01net, « Allemagne : le syndicat IG Metall veut la fin des e-mails après le travail », sur 01net (consulté le )
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