Hygrophore
Hygrophore est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs champignons au sein de la famille des Hygrophoraceae.
l'appellation « Hygrophore » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Taxons concernés
Étymologie et définition
Les hygrophores sont des champignons à lames de la famille des Hygrophoraceae. Ils se caractérisent par des spores blanches et un pied dépourvu d'anneau. Leur chapeau paraît humide ou visqueux. Cette particularité est à l'origine du nom, qui est issu du grec ancien et signifie « porteur d'eau »[1].
Il s'agit d'une francisation du nom latin Hygrophorus créé en 1836 par le mycologue suédois Elias Magnus Fries pour classer ces champignons. Par la suite, le genre Hygrophorus a subi de nombreux redécoupages et plusieurs espèces ont été transférées dans d'autres genres, notamment Hygrocybe. Mais les espèces ont gardé en français leur nom d'hygrophore[2].
Dans les clés de détermination utilisées en mycologie, les hygrophores continuent de constituer un groupe distinct, bien que paraphylétique, qui se reconnaît par la texture cireuse des lames[2].
Liste alphabétique
- Hygrophore à lames jaune soufre – Hygrophorus hypothejus[3]
- Hygrophore à odeur agréable – Hygrophorus agathosmus[1]
- Hygrophore à odeur de cossus – Hygrophorus cossus[3]
- Hygrophore bicolore – Hygrophorus persoonii[3]
- Hygrophore blanc d'ivoire – Hygrophorus eburneus[3]
- Hygrophore cocciné – Hygrocybe coccinea[3]
- Hygrophore conique – Hygrocybe conica[3]
- Hygrophore de l'office – Hygrophorus penarius[3]
- Hygrophore de mars – Hygrophorus marzuolus[1]
- Hygrophore des bois – Hygrophorus nemoreus[3]
- Hygrophore des poetes – Hygrophorus poetarum[3]
- Hygrophore des prés – Hygrocybe pratensis
- Hygrophore écarlate – Hygrocybe coccinea[1]
- Hygrophore limace – Hygrophorus latitabundus[3]
- Hygrophore olivacé et blanc – Hygrophorus olivaceoalbus[3]
- Hygrophore perroquet – Hygrocybe psittacina[3]
- Hygrophore russule – Hygrophorus russula[3]
La russule hygrophore (Russula camarophylla) est ainsi nommée en raison de sa physionomie proche de celle des hygrophores.
Références
- C. Meyer, « hygrophores (n. m.) », sur Dictionnaire des sciences animales, (consulté le ).
- Yves Lamoureux et Matthieu Sicard, Connaître, cueillir et cuisiner les champignons sauvages du Québec, Fides, , 365 p. (ISBN 2-7621-2617-7 et 978-2-7621-2617-4, OCLC 58053351, lire en ligne), « Les Hygrophores ».
- Société mycologique de France, « Les noms français des champignons », sur Mycofrance.fr (consulté le ).