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Hugues Merle

Hugues Merle, né le à La Sône (Isère)[2] et mort le à Paris 8e, est un peintre français.

Hugues Merle
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Élève
Lieu de travail
Enfant
Distinction
MĂ©dailles aux Salons de 1861 et 1863
Chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1866[1].
Vue de la sépulture.

Epoux d'Adélaïde Victorine Delplanques, il est le père du peintre Georges Merle (1851–1886).

Biographie

Hugues Merle est l'élève de Léon Cogniet à l'École des beaux-arts de Paris. Il concourt sans succès pour le prix de Rome en 1849.

Peintre de genre et portraitiste, il traite des sujets moraux ou sentimentaux. Il a été comparé au peintre William-Adolphe Bouguereau.

Il expose au Salon à partir de 1847 et remporte des médailles de 2e classe aux Salons de 1861 et 1863.

Hugues Merle devient l'ami de Paul Durand-Ruel au début des années 1860. Celui-ci lui achète ses premiers tableaux à partir de 1862. Il lui présente William-Adolphe Bouguereau dont il deviendra un rival. Il peint des portraits de Paul Durand-Ruel et de sa famille au milieu des années 1860.

Hugues Merle est nommé chevalier de la Légion d'honneur le .

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 72).

Œuvres exposées aux Salons
  • 1847 : Autoportrait.
  • 1848 : Les Willis.
  • 1849 : GuĂ©rillĂ©ras.
  • 1850 : Vendangeurs dauphinois ; Migration de pâtres des Alpes.
  • 1852 : Une RĂ©crĂ©ation.
  • 1855 : Les Adieux de Rebecca Ă  lady Rowena ; La Liseuse de BĂ©ranger ; Bergères des Alpes ; Portrait de Mme la comtesse de M… et de ses deux enfants.
  • 1857 : Aux DĂ©fauts de clefs voisi les portes ; Portrait de Mme M… et de son fils ; Portrait de M. le duc de V….
  • 1859 : Repos de la Sainte Famille en Égypte ; Mort de l'Amour ; Lecture de la Bible.
  • 1861 : BethsabĂ©e ; La Prière ; Hester et Perle ; Un Concert chez Palestrina ; Une Mendiante.
  • 1863 : Assassinat de Henri III ; Amour maternel ; Visite des grands-parents.
  • 1864 : Primavera, rĂ©exposĂ© en 1867 ; Les premières Épines de la science.
  • 1865 : La jeune Mère ; Portraits des fils du duc de Morny.
  • 1866 : Marguerite essayant les bijoux, rĂ©exposĂ© en 1867 ; Pauvre mère, rĂ©exposĂ© en 1867.
  • 1867 : Les Femmes et le Secret ; Portrait de Mme D. R….
  • 1870 : Baigneuse ; Jeune Fille d'Étretat.
  • 1873 : Le droit Chemin ; Une Folle.
  • 1874 : Pernette la fileuse, lĂ©gende dauphinoise ; Petite bohĂ©mienne.
  • 1876 : La Nuit et le Jour, fragment de dĂ©coration ; Il bambino.
  • 1878 : Odette et Charles VI ; Charlotte Corday.
  • 1879 : Le RĂ©dempteur.
  • 1880 : HĂ©bĂ© après sa chute ; Carmosine.

Galerie

Notes et références
  1. Base LĂ©onore : Hugues Merle
  2. Mairie de La Sône, registre année 1822, naissance, n°5 (Michaël Vottero, « Hugues Merle (1822-1881) Peinture de genre et marché de l'art sous le Second Empire », Bulletin de la société de l'histoire de l'art français, 2011, p. 145-216, note 2).

Voir aussi

Bibliographie
  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire gĂ©nĂ©ral des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'Ă  nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2, Paris, Librairie Renouard, 1885, p. 74 (en ligne).
  • Geneviève Lacambre, Jacqueline de Rohan-Chabot, Le MusĂ©e du Luxembourg en 1874, Paris, Éditions des MusĂ©es nationaux, 1974, p. 138.
  • MichaĂ«l Vottero, « Hugues Merle (1822-1881) Peinture de genre et marchĂ© de l'art sous le Second Empire Â», Bulletin de la sociĂ©tĂ© de l'histoire de l'art français, 2011, p. 145-216.

Liens externes
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