Hugues Bayet

Hugues Bayet est gestionnaire des ressources humaines et licencié en sciences du travail de l'Université libre de Bruxelles.

Il mène son 1^er combat au niveau du bien-être et de la promotion de la jeunesse en fondant, en 1995, l’ASBL Oxyjeunes qui regroupe aujourd’hui plus de 10 000 membres. Dans le même temps, il accède à la présidence du Conseil de la jeunesse d'expression française (aujourd’hui “Forum des Jeunes”) et devient ainsi le porte-parole des jeunes au niveau national et international avant d’être désigné président national des Jeunes Socialistes. Aux élections communales de 2000, il exerce son premier mandat politique et devient le plus jeune conseiller communal de la ville de Farciennes. Par la suite, il travaille dans plusieurs cabinets ministériels à la Région wallonne. Il est notamment attaché de presse de Jean-Claude Van Cauwenberghe et d'Elio Di Rupo puis Chef de cabinet adjoint de Christiane Vienne et Marc Tarabella.

En 2006, il fait du redressement de Farciennes sa priorité. Le 8 octobre il est élu Bourgmestre avec 1 324 voix (25 % des voix) et devient l'un des plus jeunes élus à occuper cette fonction en Belgique[1].

En 2009, il est second suppléant de la liste PS emmenée par Paul Magnette aux élections régionales. À ce titre, il est qualifié par les journaux du groupe Sudpresse[2] comme « Obama » de la région de Charleroi et « étoile montante » du PS.

En juillet 2009, il prête serment en tant que plus jeune député-bourgmestre de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le 26 novembre 2011, il est désigné par le Parti socialiste, comme tête de liste, pour les élections communales[3]. Le 14 octobre 2012, sa liste obtient près de 80 % des voix et 19 des 21 sièges disponibles au conseil communal. À titre personnel, il réalise un score de 2 203 voix de préférence [4]. La même année, il remporte également le titre de « Carolo de l'Année » décerné par Sudpresse et Vivacité.

En mars 2014, apprenant l'élection du nouveau maire Julien Sanchez (Front national) de la ville de Beaucaire (Gard), il annonce vouloir « geler » le jumelage entre Farciennes et Beaucaire[5].

Dans un même temps, il est désigné par le Parti Socialiste [6] pour occuper la 3^e place effective lors des élections européennes du 25 mai 2014. Grâce à un score de 45 722 voix de préférence, il décroche un siège au Parlement européen[7] pour les 5 prochaines années. Une première pour un élu carolo depuis Philippe Busquin.

En janvier 2015, il est nominé par le magazine du Parlement européen aux « MEP Awards 2015 », dans la catégorie « Newcomers » qui récompense les trois meilleurs nouveaux députés au sein de l’Assemblée européenne[8]. Il s’investit notamment en Commission des Affaires économiques et monétaires où il a axé son action sur deux priorités : la défense de l’investissement public et la justice fiscale. En janvier 2016, il est à l'initiative d'une déclaration signée par 385 députés européens, afin d’harmoniser au niveau européen le don des invendus alimentaires aux plus démunis[9].

En 2018, il se montre très actif dans le cadre de l’octroi de fonds européens en vue de soutenir les travailleurs licenciés à la suite de la fermeture de Caterpillar à Gosselies. Grâce à ce travail au sein du Parlement européen, 4,6 millions d’euros ont été alloués pour couvrir les coûts des cellules de reconversion mises en place pour aider les personnes impactées par la fermeture de l’entreprise[10] - [11].

Il est de plus reconnu par ses pairs pour son travail réalisé en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales des multinationales et des plus riches. Ce combat a été le fil rouge de son mandat[12]. Son activité parlementaire fut également marquée par son travail dans la Commission des Transports et du Tourisme, notamment en ce qui concerne le Paquet mobilité[13], ou encore dans différents dossiers liés aux fonds structurels européens[14].

Pour les élections du 26 mai 2019, il est le troisième candidat effectif de la liste du Parti socialiste pour le Parlement fédéral dans la circonscription électorale du Hainaut. Il y obtient un score de 14 387 voix de préférence[15] et devient député à la Chambre des Représentants de Belgique[16].

Désormais, en tant que député fédéral[17], il continue les combats entamés au Parlement européen au sein de la Commission des Finances et du Budget : la lutte pour plus de justice fiscale et contre la délinquance fiscale et la promotion de l’investissement public. Il s’est également pleinement investi dans la Commission de la Défense nationale, notamment en vue d’une amélioration des conditions salariales et de travail du personnel civil et militaire de la Défense.

En 2020, lorsque la crise du coronavirus battait son plein, ses fonctions lui ont ainsi permis de faire baisser la TVA de 21 à 6% sur le matériel de protection contre le virus (masques, gel hydroalcoolique, etc.)[18]. Il s’est aussi largement impliqué dans le contrôle du gouvernement particulièrement en ce qui concerne la commande de masques fédéraux effectuée par la Défense[19].