Herodes
Herodes (Septimius Herodianus) est l'héritier d'Odénat de Palmyre et est sans doute à identifier avec le personnage mentionné par l'inscription IGRR III, 1032 (Palmyre), et qui lui donne le titre de « Roi des rois » (titre pris aussi par Odénat).
Herodes | |
Roi des rois de Palmyre | |
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Effigie d'Herodes | |
Règne | |
263 - 267 (~4 ans) | |
Précédé par | Odénat |
Suivi de | Wahballat, ZĂ©nobie |
Biographie | |
Nom de naissance | Septimius Herodianus |
Décès | c. 267 |
Père | Odénat |
Herodes est décrit par l'Histoire Auguste comme le fils aîné d'Odénath d'un premier lit, et donc le beau-fils de Zénobie. Celle-ci l'aurait traité comme l'aurait fait une véritable marâtre[1], et aurait été jalouse du fait que son beau-fils puisse hériter de Palmyre, plus que ses propres descendants. Le rédacteur de l'Histoire Auguste ne dresse d'ailleurs pas un portrait très flatteur d'Herodes qu'il décrit comme un individu à la vie et aux mœurs dissolues, « le plus efféminé des hommes[2] », qui s'adonnait à « tous les luxes de la Grèce et de l'Orient », tels que des étoffes brodées d'or « à la manière des Perses », mais auquel son père, trop indulgent, passait tous les caprices et lui offrait même des trésors pris à l'ennemi, ainsi que des concubines[3].
Il est toutefois difficile de savoir si le rédacteur dit vrai et situe bien Herodes dans la famille princière tant ses informations sont sujettes à caution sur ce point.
Herodes a été assassiné probablement en même temps qu'Odénat à Emèse en 267, par celui que l'Histoire Auguste nomme Maeonius et qui était sans doute un proche parent d'Odénat. Cet assassinat a peut-être été orchestré par Zénobie, pressée de voir son propre fils Wahballat régner ou par Gallien, inquiet de la nouvelle toute-puissance d'Odénat en Orient.
Notes et références
- Vie des Trente tyrans, XVI,3
- XVI,1
- XVI, 2