Hermine du Prelet

Elle naît le 20 mai 1995 à l'élevage de Michel Choain à Ramicourt, dans l'Aisne[1]. Elle est ensuite acquise par la famille Deroubaix[2], Nicolas Deroubaix étant séduit par ses très bonnes origines (notamment sa souche maternelle) et ses lignes[3]. Hermine n'a jamais été débourrée, ni présentée au moindre concours d'élevage[3], et ses nouveaux propriétaires la gardent comme jument poulinière. Hermine se met cependant à perdre ses poulains peu après leur naissance[2]. Elle est alors vendue à Claire Peuble, de l'élevage du Ventel, dans le Nord, qui vient la chercher au Haras des Princes[2].

Cette dernière amène la jument à la clinique Keros, en Belgique, où elle reçoit un diagnostic d'ictère hémolytique, permettant de conclure que ses poulains mouraient en raison de la composition du lait de leur mère[2]. Hermine donne naissance à son dernier poulain en 2020, puis est mise à la retraite à l'élevage du Ventel[2].

Hermine du Prelet est une jument inscrite au stud-book Selle français, de robe baie[1] - [4]. Elle toise seulement 1,58 m, et présente la morphologie d'un cob, proche des « vieilles juments normandes des années 1980 »[2]. Elle est à la fois petite et épaisse[3].

Claire Peuble la décrit comme une jument gentille et intelligente, avec un fort tempérament[2].

Hermine du Prelet est une fille de l'étalon Selle français Narcos II, et de la jument Belle du Prelet, par Almé[5] - [6]. De fait, ses origines sont exceptionnelles dans le milieu de l'élevage[2].

En 2020, Hermine du Prelet est la mère de 17 poulains[7]. Elle est réputée leur transmettre son fort tempérament[2], et donner des poulains d'assez petite taille[3].

Elle est surtout connue pour être la mère du champion olympique Nino des Buissonnets[8] - [2], né chez les Deroubaix, dans leur élevage de Bondues[9] - [3].

• [Ravier 2020] Yeelen Ravier, « La nouvelle vie d’Hermine du Prelet, la mère de Nino des Buissonnets (et d’autres) », Grand Prix magazine,‎ 15 décembre 2020 (lire en ligne, consulté le 17 décembre 2020)