Hermann Pauly

Hermann Pauly est né à Deutz (qui fait maintenant partie de Cologne) le 18 juillet 1870. Il est le fils de Friedrich Hermann Pauly, directeur de mine, et d'Henriette Wintgens (ou Wittgens)[1]. Il est diplômé de l'école secondaire Adolfinum Moers Hermann. Puis, il étudie les sciences naturelles à l'Université de Giessen en Hesse, à l'Université de Leipzig et à l'Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn. Il y étudie la chimie sous la direction de Richard Anschütz à Bonn et obtient un doctorat en 1894[2] - [3]. Entre temps, il devint membre du Corps Lusatia Leipzig (de) puis du Corps Teutonia Bonn en 1890[4].

Pauly travaille pendant une courte période chez Schering AG à Berlin, puis devient assistant de recherche pour Hermann Emil Fischer à la Friedrich-Wilhelms-Universität. Peu après, il choisit de suivre Rudolf Nietzki (de) à l'Université de Bâle[2] en tant qu'assistant pédagogique. Il revient à Bonn, puis y devient professeur en 1901. [5] En 1904, il rejoint le chimiste Albrecht Kossel à l'Université de Heidelberg[2]. Paul y étudie pour obtenir son habilitation à l'Université de Wurtzbourg et y est nommé professeur adjoint en 1909. En 1912, il rejoint un laboratoire privé. En 1918, il est nommé professeur titulaire à Wurtzbourg[2]. Pauly devient membre du Corpsschleifenträger der Lusatia Leipzig en 1922[6]. Hermann Pauly reçoit un doctorat honorifique en médecine en 1932. Il décède à Wurtzbourg le 31 octobre 1950[2].

Pauly publie 71 articles sur la chimie organique et la biochimie et déposé au moins 14 brevets liés aux produits pharmaceutiques, aux parfums et aux préparations antiseptiques[2]. Il confirme correctement la conclusion de Thomas Aldrich selon laquelle la formule de l'adrénaline est C₉H₁₃NO₃ malgré le fait qu'il ne travaillait pas avec des échantillons purs, qui ne sont apparus que beaucoup plus tard[7]. Pauly passe de nombreuses années à étudier les réactions diazo des protéines[8]. En 1904, il publie un article décrivant ce qui est aujourd'hui connu comme la réaction de Pauly, une méthode de détection de la présence des acides aminés tyrosine ou histidine dans les protéines[2]. En 1915, Pauly utilise de l'acide arsénique diazo-benzène plutôt que de l'acide sulfonique diazo-benzène pour préparer un composé diazo insoluble. Il découvre qu'un anneau de tyrosine avait absorbé deux molécules du composé diazo pour former une bis-diazo-tyrosine. Un anneau d'histidine a fait de même[8]. Ces découvertes s'avèrent inestimables pour les travaux de Karl Landsteiner sur l'immunité et l'allergie[9].

• H. Pauly (DRP 109346), Patente u. a. Verfahren z. Darst. v. α-Tetramethylpyrrolidin-β-karbonsäureamiden u. deren n-Alkylderivaten,‎ 1899
• H. Pauly, « Studien in der Reihe der Hydropyrrole », Liebigs Ann. Chem., vol. 322,‎ 1902, p. 77–130
• H. Pauly, « Zur Kenntnis d. Adrenalins », Berr. d. dt. chem., vol. 36,‎ 1903, p. 2944–49
• H. Pauly et A. Binz, « Seide u. Wolle als Farbstoffbildner », Zs. f. Farben- u. Textilind, vol. 3,‎ 1904, p. 373 ff.
• H. Pauly, « Über die Konstitution des Histidins. I. Mitteilung. », Hoppe-Seyler, vol. 42,‎ 1904, p. 508–518 (DOI 10.1515/bchm2.1904.42.5-6.508, lire en ligne)
• H. Pauly et K. Gundermann, « Über jodbindende Systeme », Eiweiß-Spaltkörpern, vol. 41,‎ 1908, p. 3999–4012
• H. Pauly et K. Gundermann (DRP 223303), Verfahren z. Darst. v. kernjodierten Imidazolen, 1908
• H. Pauly, Über jodierte Abkömmlinge d. Imidazols u. d. Histidins, vol. 43, 1910, 2243–61 p.
• H. Pauly, Über einige Verbindungen d. Histidins, vol. 64, 1910, 75–81 p.
• H. Pauly et E. Arauner, « Über d. Gegensatz zw. Jod u. Brom bei d. Imidazolsubstitution », Journal f. prakt. Chemie, vol. 118,‎ 1928, p. 33–47
• H. Pauly et W. Neumann, « Über pharmakolog. Wirkungen jodierter Imidazolverbindungen, insbes. auf d. Stoffwechsel », Archiv f. experimentelle Pathol. u. Pharmakol., vol. 187,‎ 1937, p. 571 ff.
• H. Pauly, « Scheidung v. Ligninkomponenten II., Addukte mit Maleinsäureanhydrid », Chem. Ber., vol. 81,‎ 1948, p. 392–99

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hermann Pauly » (voir la liste des auteurs).