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Henry Powle

Henry Powle, né vers et mort le [1], est un homme politique puis juge anglais.

Henry Powle
Fonctions
Président de la Chambre des communes d'Angleterre
–
Monarque Marie II et Guillaume III
LĂ©gislature « Parlement de convention (en) Â»
Prédécesseur John Trevor
Successeur John Trevor
Master of the Rolls
–
Prédécesseur John Trevor
Successeur John Trevor
Biographie
Date de naissance v.
Date de décès
Nationalité anglais
Conjoint Elizabeth Newport, puis
Lady Frances Cranfield
Enfants Katherine
Diplômé de Université d'Oxford,
Lincoln's Inn

Biographie

Après des Ă©tudes au collège Christ Church de l'universitĂ© d'Oxford, puis Ă  Lincoln's Inn, il est appelĂ© au barreau en 1654 mais ne semble pas avoir pratiquĂ© le mĂ©tier d'avocat. Il entre au Parlement d'Angleterre en Ă©tant Ă©lu dĂ©putĂ© de Cirencester en 1660, Ă  la Restauration. Il n'y est pas actif, et n'est pas rĂ©Ă©lu en 1661. Il revient au Parlement, Ă  l'occasion d'une Ă©lection partielle dans cette mĂŞme circonscription, en 1671. C'est le « Parlement cavalier Â», qui siègera jusqu'en 1679. Il prend cette fois la tâche au sĂ©rieux, et est considĂ©rĂ© membre de l'opposition modĂ©rĂ©e au gouvernement. Il s'oppose en 1673 Ă  la volontĂ© du roi Charles II d'accorder une plus grande libertĂ© de religion pour les catholiques et pour les protestants non-conformistes ; lors d'un long discours en fĂ©vrier, Henry Powle affirme que le roi « ne peut se dispenser des lois en vigueur, et moins encore les suspendre Â». S'il est favorable Ă  la libertĂ© de conscience pour les non-conformistes, il prend part au comitĂ© parlementaire qui rĂ©dige la loi de test de 1673, qui rĂ©serve les emplois publics aux anglicans[1].

En il empĂŞche la prorogation immĂ©diate du Parlement voulue par le roi en contraignant le prĂ©sident de la Chambre des communes, Edward Seymour, de rester assis. Il prononce alors un discours dĂ©nonçant la volontĂ© du roi Charles de marier son fils, le prince Jacques, Ă  la princesse italienne catholique Marie de Modène. Sa motion, par laquelle il propose d'exprimer au roi l'opposition de la Chambre Ă  ce sujet, est adoptĂ©e par les dĂ©putĂ©s - en vain, car le mariage a lieu peu après. En novembre, il prononce « un long discours passionnĂ© Â» contre le maintien d'une armĂ©e permanente en temps de paix[1].

En 1677 il promeut « vigoureusement Â» une alliance anglo-nĂ©erlandaise, contre le pouvoir grandissant de la France de Louis XIV, et critique vivement Thomas Osborne, duc de Leeds, le Lord grand trĂ©sorier du gouvernement. Il continue par ailleurs Ă  arguer que le roi ne dispose pas du pouvoir de proroger la Chambre. Il est rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© de Circencester aux deux Ă©lections lĂ©gislatives de 1679. Il critique la dĂ©cision du roi de ne pas accepter la reconduction d'Edward Seymour Ă  la prĂ©sidence de la Chambre, Seymour ayant le soutien des dĂ©putĂ©s. En avril il est nĂ©anmoins fait membre du Conseil privĂ© du roi, lorsque le Conseil est ouvert Ă  plusieurs membres de l'opposition parlementaire. Voyant que le roi compte proroger la Chambre, il dĂ©missionne toutefois du Conseil en , Ă  l'instar de trois autres reprĂ©sentants de l'opposition[1].

Au parlement Ă©lu en 1681, il siège pour East Grinstead, la ville de son Ă©pouse Lady Frances, fille du comte de Middlesex. Il s'oppose Ă  la proposition de loi d'exclusion qui vise Ă  exclure le prince Jacques, catholique, de la succession au trĂ´ne. Il perd son siège aux Ă©lections de 1685, mais est choisi comme candidat du parti de la Cour dans la circonscription de Cirencester pour les prochaines Ă©lections. Celles-si sont empĂŞchĂ©es par l'Ă©clatement de la « Glorieuse RĂ©volution Â» qui contraint le roi Jacques Ă  l'exil. Henry Powle est Ă©lu dĂ©putĂ© de Windsor aux Ă©lections de janvier 1689, puis est choisi par les dĂ©putĂ©s pour prĂ©sider la Chambre des communes. En fĂ©vrier il est fait membre du Conseil privĂ© des nouveaux monarques conjoints, Marie II et Guillaume III ; il en demeurera membre jusqu'Ă  sa mort. En dĂ©cembre, en qualitĂ© de prĂ©sident de la Chambre, c'est lui qui prĂ©sente aux monarques la DĂ©claration des droits, qui ancre les fondements d'une monarchie parlementaire respectueuse des droits fondamentaux[1].

En 1690 il est nommé Master of the Rolls, le juge qui préside la section civile de la Cour d'appel d'Angleterre et du pays de Galles. Il meurt en [1].

Références

  1. (en) "POWLE, Henry (1630-92)", in B.D. Henning (Ă©d.), The History of Parliament: the House of Commons 1660-1690, 1983

Liens externes

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