Henry Gunther
Henry Nicholas Gunther, né le à Baltimore aux États-Unis et mort au combat le à Chaumont-devant-Damvillers en France, est un soldat américain qui a combattu durant la Première Guerre mondiale. Il est le dernier soldat américain mort pendant la guerre et est aussi considéré comme le dernier militaire tué durant ce conflit.
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(Ă 23 ans) Chaumont-devant-Damvillers |
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Sur le front
DĂ©part et affectation Ă la guerre
Germano-Américain né le à Baltimore, il est employé de banque avant son incorporation et n’a pas trop envie d’aller se battre en Europe[1]. Il débarque néanmoins en en France[1].
Affecté au 313e bataillon de la 79e division d'infanterie de l'United States Army, il critique l’Armée et reçoit un blâme[1]. Le 313e d’infanterie a pris position à Chaumont-devant-Damvillers (Meuse)[1]. Le , les Américains ont été informés qu’à 11 heures, la guerre serait finie.
Mort
Les Allemands, qui occupent une position à proximité, voient surgir du brouillard deux soldats américains baïonnettes au canon. Les Allemands tirent au-dessus de leurs têtes, les soldats se couchent sur le sol. Henry Gunther se relève et continue à avancer. Il est abattu de cinq balles de mitrailleuse[1]. Il est 10 h 59 soit une minute avant l'armistice[1] - [2] - [3]. Le général Pershing, dans son ordre du jour du annonçant l'armistice, le notifie comme le dernier soldat américain tué sur le sol français[1]. Il est promu sergent à titre posthume et la Distinguished Service Cross lui est décernée ; son corps est rapatrié à Baltimore[1] en 1923.
Documents et commémorations
Un roman, 10 h 59 de l'écrivain Roger Faindt publié en 2009 retrace les destins croisés de Henry Gunther et de deux autres soldats français et américain. Un film long métrage 10 h 59, est adapté du roman[1] - [4]. L'auteur publie en 2014 un second roman sur le sujet, Le Dernier Soldat.
Le secrétaire d’État aux Anciens Combattants, Jean-Marie Bockel, et le président du conseil général du département de la Meuse, Christian Namy, ont inauguré le à Chaumont-devant-Damvillers un monument dressé en hommage au dernier Américain tué pendant la Première Guerre mondiale[5] - [1].
Bibliographie
- (en) Joseph Persico, Eleventh month, eleventh day, eleventh hour : Armistice Day, 1918, World War I and its violent climax, New York, Random House, , 456 p. (ISBN 978-0-375-50825-7, OCLC 54462011), [présentation en ligne], [présentation en ligne]
- Stèle à la mémoire d'Henry Gunther, sur le site verdun-meuse.fr. Consulté le
- « Le dernier mort à la dernière minute », L'Est républicain, 03-09-2018.
- (en) Joseph E. Persico , « World War I: Wasted Lives on Armistice Day », sur le site historynet.com. Consulté le .
- (en) Henry Nicholas Gunther (1895-1918) - Find a grave memorial, sur le site Find A Grave. Consulté le
Culture populaire
Notes et références
- « Une stèle en hommage au soldat américain tué une minute avant l'armistice », Le Nouvel Observateur (AP), 10 novembre 2008, sur le site nouvelobs.com. Consulté le 11 novembre 2008.
- (en) « The last soldiers to die in World War I », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (en)(en) « Michael Palin: My guilt over my great-uncle who died in the First World War », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Le site de 10 h 59
- Stèle à la mémoire d'Henry Gunther, sur le site verdun-meuse.fr. Consulté le