Henri PĂ©rignon
Henri Alexandre Pérignon, né le à Sèvres dans la Seine et mort le à Saint-Arnoult dans le Calvados[1], est un supercentenaire français. Il a été doyen masculin des Français mais aussi doyen masculin de l'humanité.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 110 ans) Saint-Arnoult |
Nationalité |
Biographie
Né à Sèvres au domicile de ses parents, 9 Rue du Colombier, il est le fils de Henri Joseph Pérignon, 37 ans, journalier, et de Victorine Tondu, 29 ans, couturière, tous deux mariés[2].
Il se marie le Ă Boulogne (Seine).
Il exerce la profession de blanchisseur Ă Boulogne. En 1930, il s'installe Ă Cabourg oĂą il travaille dans une blanchisserie-teinturerie[3].
Mobilisé en août 1914 dans l'infanterie territoriale, Henri Pérignon est transféré dans le train des équipages militaires comme automobiliste en mars 1915, puis au service automobile du 13e régiment d'artillerie en qualité de conducteur en juillet suivant. Il est réformé en février 1916 pour la perte de l'œil gauche à la suite d'un accident en service commandé (inflammation traumatique aigüe du globe due à la pénétration de poussières dans l'orbite lors d'un trajet automobile à Choisy-le-Roi). Cette infirmité définitive lui vaut l'attribution d'une pension d'invalidité en 1917[3].